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Les forces anti-Kadhafi sont entrées dans Bani Walid

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Les forces anti-Kadhafi avaient déjà lancé une première attaque sur la ville de Bani Walid samedi. - [Manu Brabo]
Les forces anti-Kadhafi sont entrées de nouveau dans la ville de Bani Walid. Elles disaient dimanche soir contrôler une partie importante de cette ville, l'un des derniers bastions fidèles au "Guide". Au sud-ouest de Tripoli, des combats fratricides entre anti-Kadhafi ont fait douze morts.

Dans la matinée, des dizaines de pick-up surmontés de canons anti-aériens étaient massés à l'entrée de Bani Walid (170 km au sud-est de Tripoli) tandis que des combattants de plus en plus nombreux prenaient position, selon des journalistes de l'AFP sur place.

Les "révolutionnaires" ont expliqué avoir délogé ces dernières 24 heures les combattants pro-Kadhafi de Wadidinar, une vallée à l'ombre de Bani Walid, lors d'affrontements ayant fait quatre morts de chaque côté, selon des sources médicales et au sein du CNT.

Opérations militaires de l'Otan

Les forces anti-Kadhafi avaient déjà lancé samedi matin "une attaque contre Bani Walid", mais avaient "dû se retirer ensuite pour des raisons tactiques (...) qui pourraient être liées à des opérations militaires de l'Otan" dans le secteur, selon Abdallah Kenchil, un responsable des négociations du côté du nouveau pouvoir libyen.

Un autre journaliste de l'AFP a rapporté que des combattants rassemblés depuis l'aube à Hicha, à 90 km de Misrata, avaient commencé à marcher vers Syrte (360 km à l'est de Tripoli), la région natale de Mouammar Kadhafi.

Les anti-Kadhafi se déchirent

Par ailleurs, douze personnes ont été tuées et 16 autres blessées dans des affrontements samedi entre combattants anti-Kadhafi rivaux de trois villes du sud-ouest de la Libye, dans le premier incident du genre, ont indiqué dimanche deux responsables locaux.

Les affrontements ont opposé sur fond de rivalités anciennes des combattants de Gharyane et Kikla d'une part à des combattants d'Al-Assabaa d'autre part, ont indiqué à l'AFP le président du Conseil local de Gharyane et le chef du conseil militaire d'Al-Assabaa.

afp/rber

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