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Jean-Louis Borloo renonce à la présidentielle

Jean-Louis Borloo n'a pas dit s'il souhaitait une candidature de Nicolas Sarkozy. [Thomas Samson]
Jean-Louis Borloo n'a pas dit s'il souhaitait une candidature de Nicolas Sarkozy. - [Thomas Samson]
Jean-Louis Borloo, président du Parti radical (PR), a annoncé dimanche qu'il renonçait à se porter candidat du centre droit à l'élection présidentielle de 2012, invoquant notamment la crise et le risque de progression des partis extrémistes.

Interrogé sur ses intentions sur la chaîne de télévision TF1, Jean-Louis Borloo n'a pas dit directement qu'il ne se présenterait pas, mais a présenté toutes ses raisons de ne pas le faire.

Il invoque la crise

"Je pense que les temps sont suffisamment troublés pour ne pas ajouter de la confusion à la confusion", a déclaré l'ancien ministre de l'Ecologie de Nicolas Sarkozy. "Nous sommes dans une crise économique et sociale d'une extrême gravité", a-t-il expliqué, estimant que "la peur, le désarroi amènent vers des extrêmes où que ce soit".

"Le climat délétère, le climat des affaires (politiques) me paraît accentuer ce risque", a-t-il ajouté, et "je crois que c'est plus responsable de prendre la position que je prends". Jean-Louis Borloo a refusé de dire s'il soutiendrait une éventuelle candidature du président Nicolas Sarkozy. "On verra ça en temps utile", quand l'UMP présentera son candidat et son projet, a-t-il lancé.

Jean-Louis Borloo était crédité d'environ 7% d'intentions de vote dans les sondages. Inspirateur de l'Alliance républicaine, écologiste et sociale (Ares), il avait déclaré le mois dernier être "dans la dernière ligne droite" avant sa déclaration de candidature.

ap/ats/mej

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Deux Français sur trois donnent Sarkozy perdant

Plus des deux tiers des Français prédisent que Nicolas Sarkozy perdra lors de l'élection présidentielle de 2012 en France s'il est candidat, selon un sondage Viavoice que devait publier lundi Libération.

Même les sympathisants UMP sont divisés sur les chances du président. Ils ne sont que 54% à le voir gagnant.

Pour 68% des personnes interrogées, le chef de l'Etat va vraisemblablement perdre s'il se représente.

Les principales raisons citées pour ce discrédit sont la dette et les déficits publics (65%), l'insuffisance des résultats économiques et sociaux (64%) et les affaires politico-financières (62%).

Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, est considéré comme le meilleur candidat UMP pour 2012 (26%), devant Nicolas Sarkozy (21%) et le Premier ministre François Fillon (16%).

Le sondage a été réalisé du 29 septembre au 1er octobre par téléphone auprès d'un échantillon de 1007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.