Le gouvernement a débattu lundi, sans se mettre d'accord, du train de réformes économiques proposées en réponse à la vague de contestation sociale qui a déferlé ces derniers mois en Israël.
Deux formations alliées au parti Likoud dirigé par Benjamin Netanyahu, le parti ultra nationaliste Israël Beiteinou du chef de la diplomatie Avigdor Lieberman et le parti ultra orthodoxe Shass du ministre de l'Intérieur Elie Yishaï se sont opposées à un vote.
Le débat a été repoussé à une prochaine réunion. Des ministres se sont plaints de ne pas avoir eu le temps de prendre connaissance des dossiers qui portent notamment sur le logement, l'éducation, les services sociaux, la taxation et la compétitivité économique.
Des propositions avaient été formulés la semaine dernière dans un rapport long de 267 pages.
Ultimatum des manifestants
Parallèlement, la police a démantelé lundi les dernières tentes des protestataires encore installées au coeur de Tel-Aviv, boulevard Rothschild, symboles du mouvement social qui a débuté à mi-juillet.
Des campements similaires avaient essaimé dans la plupart des grandes villes du pays, suscitant une série de manifestations d'une ampleur rarement vue dans le pays.
Près d'un demi-million de personnes avaient ainsi défilé le 3 septembre en Israël. (Lire: Contestation en Israël)
Les porte-parole du mouvement social, critiques envers les récentes propositions d'une commission ad hoc, ont appelé lundi à de nouvelles manifestations massives le 29 octobre prochain. "Monsieur le Premier ministre, vous avez un mois pour annoncer des solutions réelles et sérieuses", a affirmé dans un communiqué l'égérie du mouvement, Dafni Leef.
"Le 29 octobre, à la veille de la reprise de la session de la Knesset, le parlement israélien, il y aura une nouvelle manifestation monstre", a-t-elle prévenu.
agences/mre