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La police italienne réagit aux violences de samedi

Une vaste opération menée par la police et les carabiniers italiens a débuté lundi matin sur tout le territoire national dans les milieux autonomes d'extrême-gauche. Elle fait suite aux violences qui ont fait 135 blessés samedi à Rome.

Des centaines de policiers et de carabiniers ont commencé à effectuer des perquisitions et des contrôles, du nord au sud de la Péninsule.

Samedi, à l'occasion de la journée mondiale des "indignés", Rome avait connu ses pires violences depuis des années. Dans de véritables scènes de guérilla urbaine, 135 personnes avaient été blessées, dont 105 policiers, et des dégâts sont évalués à un million d'euros.

Le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni avait condamné des "violences sans précédent" provoqués par de petits groupes organisés et violents, distincts de la majorité pacifique des manifestants. Il avait remercié les forces de l'ordre du fait qu'il n'y ait pas eu de morts.

Niveau de violence inédit depuis les années 80

Rome n'avait pas connu des troubles de ce niveau de violence depuis les affrontements qui opposèrent des militants politiques aux forces de l'ordre pendant les "Années de plomb" dans les années 70 et 80, et qui firent parfois des morts.

Cinq mois après l'apparition du mouvement des "indignés", le 15 mai à Madrid, les "indignés" ou d'autres groupes comme "Occupy Wall Street" ont voulu faire du 15 octobre une journée symbolique, ciblant des hauts lieux de la finance comme le quartier des affaires de New York, la City de Londres ou la Banque centrale européenne à Francfort.

ats/pym

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