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Silvio Berlusconi blanchi dans l'affaire Mediatrade

La justice a estimé que les preuves recueillies contre Silvio Berlusconi n'étaient pas suffisantes pour justifier son renvoi en justice. [Gregorio Borgia]
La justice a estimé que les preuves recueillies contre Silvio Berlusconi n'étaient pas suffisantes pour justifier son renvoi en justice. - [Gregorio Borgia]
La juge des audiences préliminaires du tribunal de Milan (nord) Maria Vicidomini a décidé mardi de ne pas renvoyer en justice le chef du gouvernement italien dans l'affaire Mediatrade, ont indiqué les médias. Silvio Berlusconi était soupçonné de fraude fiscale.

La juge Maria Vicidomini a estimé que les preuves recueillies contre Silvio Berlusconi n'étaient pas suffisantes pour justifier son renvoi en justice, indique sur son site le quotidien de gauche "La Repubblica".

La magistrate a en revanche renvoyé en justice son fils Piersilvio et Fedele Confalonieri, respectivement vice-président et président de Mediaset, l'empire télévisuel de la famille Berlusconi, ainsi que neuf autres personnes.

L'affaire Mediatrade, dans laquelle le "Cavaliere" était soupçonné de fraude fiscale et d'abus de confiance, concerne la surfacturation présumée de droits télévisés achetés par Mediatrade-RTI, une société de son groupe Mediaset, à des majors américaines, ce qui aurait permis de constituer une caisse noire.

Onze autres personnes poursuivies

Silvio Berlusconi est le seul des douze co-inculpés dans cette affaire qui n'a pas été renvoyé en justice. Parmi eux figure Franck Agrama, producteur américain qui avait été présenté par le parquet comme associé occulte du chef du gouvernement.

Le procès des onze personnes renvoyées devant la justice débutera le 22 décembre devant le tribunal de Milan.

La décision du juge concernant Silvio Berlusconi lui offre un répit alors qu'il est déjà poursuivi par le tribunal de Milan dans dans trois autres affaires.

Trois autres affaires pendantes

Le "Cavaliere", 75 ans, est jugé pour corruption de témoin dans l'affaire Mills, fraude fiscale dans l'affaire Mediaset, et de recours à la prostitution de mineure et d'abus de pouvoir dans le scandale sexuel Rubygate.

ats/afp/olhor

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