Au premier tour de la présidentielle, François Hollande recueillerait 35% des intentions de vote, suivi de Nicolas Sarkozy à 25%, de la dirigeante d'extrême droite Marine Le Pen (16%) et du centriste François Bayrou (9%), selon un sondage de l'institut CSA diffusé mercredi.
Au second tour, le socialiste serait également très nettement en avance. Il l'emporterait très largement sur le président sortant Nicolas Sarkozy, avec près des deux tiers des suffrages.
Bons reports de voix à gauche
Selon l'institut CSA, "l'ambition de Nicolas Sarkozy d'aborder en tête le second tour semble d'autant plus difficile à réaliser que 61% des Français excluent aujourd'hui de voter pour lui au 1er tour".
Au second tour, "d'excellents reports de voix à gauche comme au centre" permettraient à François Hollande d'obtenir 62%.
D'autre part, 65% des personnes interrogées pensent que "le projet présidentiel que va porter François Hollande" est "plutôt au centre gauche", 19% l'estimant "vraiment à gauche".
Une primaire qui a renforcé le PS
Enfin, pour 59% des Français interrogés, le Parti socialiste sort majoritairement "renforcé et rassemblé" des primaires qui ont vu la désignation dimanche de François Hollande, ancien patron du parti et tenant d'une ligne sociale-démocrate modérée.
Les socialistes français ont inauguré les 9 et 16 octobre un mode de désignation inédit pour leur candidat à l'élection présidentielle du printemps prochain: une primaire à l'américaine ouverte à tous les électeurs se reconnaissant dans les valeurs de la gauche, qui a attiré plus de 2,7 millions de votants.
Un total de 61% des sympathisants de droite se déclarent d'ailleurs favorables au principe de primaires à droite pour la présidentielle de 2017.
afp/boi
François Hollande rencontre Zapatero
François Hollande a rencontré mardi en Espagne le chef du gouvernement espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero, qui est également socialiste.
C'est la première visite à l'étranger de François Hollande depuis sa victoire dimanche aux primaires socialistes.
Elle semble destinée à renforcer sa stature internationale, ses détracteurs lui reprochant son manque d'expérience au niveau international, ce qui pourrait constituer pour lui une faiblesse en vue de la campagne présidentielle.