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Sept morts lors de violents combats à Syrte

Les pro-Kadhafi opposent toujours une résistance farouche aux forces du Conseil national de transition (CNT) dans la ville de Syrte.
Les pro-Kadhafi opposent toujours une résistance farouche aux forces du Conseil national de transition (CNT) dans la ville de Syrte.
Après de violents combats, les forces fidèles au dirigeant libyen déchu Mouammar Kadhafi ont été poussées dans un dernier carré à Syrte, dévastée par plus d'un mois de siège.

Le numéro deux du CNT, Mahmoud Jibril, a formulé mercredi à Tripoli des craintes sur le "chaos" qui pourrait résulter d'une "bataille politique" précoce.

L'un des deux quartiers encore sous leur contrôle a été conquis mardi soir par les forces du Conseil national de transition (CNT), a dit un commandant de la Brigade de Zenten, Essam Baghhar.

"Le quartier Dollar a été libéré et la bataille est lancée pour le quartier N°2", un secteur de moins d'un kilomètre carré où les forces pro-Kadhafi ont été acculées, a-t-il dit.

Selon un journaliste de l'AFP se trouvant du côté est du quartier N°2, de violents combats de rue ont eu lieu mercredi dans cette zone.

Sept tués

"Les combats se déroulent dans quatre des cinq rues du quartier. Ils sont intenses", a indiqué le commandant Ali Al-Rokibi.

Les forces anti-Kadhafi ont saisi un dépôt d'armes du régime déchu, a indiqué Walid, un combattant, ajoutant: "Cela va épuiser leurs réserves d'armes et de munitions".

Dans l'hôpital de campagne installé à l'est de Syrte, des médecins ont fait état de sept pro-CNT tués et de 74 blessés.

Deux autres ont été blessés côté ouest, où les combattants ont annoncé une pause après les combats sanglants de mardi qui ont fait au moins 21 tués et 135 blessés dans les rangs anti-Kadhafi, selon des sources médicales.

Ville assiégée depuis mi-septembre

"Nous n'entrerons pas aujourd'hui. On va continuer à bombarder aux Grad, on entrera demain (jeudi) dans le quartier", a dit un combattant, alors que les pro-Kadhafi répliquaient à la roquette et à la mitrailleuse, opposant toujours une résistance farouche dans la ville à 360 km à l'est de Tripoli et assiégée depuis le 15 septembre.

Dans cette ville côtière, pas un bâtiment ne semble sorti intact de l'impitoyable bataille. Des rues entières sont inondées, les routes défoncées, les vitres brisées.

A 170 km au sud-est de Tripoli, le drapeau des nouvelles autorités flottait dans les rues désertées de Bani Walid tombé lundi aux mains du CNT, après plus d'un mois de siège. (Lire: Conflit en Libye)

Des forces d'une importante brigade ayant libéré la ville devaient se rendre à Syrte pour prêter main forte à leurs camarades.

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Promesse de dédommagement

Le président du CNT Moustapha Abdeljalil a promis de dédommager les combattants, les blessés et les familles des 25 000 "martyrs" de la guerre.

Par ailleurs, le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a demandé mercredi à Alger à l'Algérie de coopérer avec le CNT pour livrer des membres de la famille Kadhafi réfugiés en Algérie, si les autorités libyennes le leur demandaient.

"J'ai présenté la même demande, concernant les personnes réclamées par la Cour (pénale) internationale (CPI), à tous les pays de la région que j'ai visités", a déclaré M. Hague.