"Le ministère de l'Intérieur appelle les citoyens transportant, vendant, livrant ou finançant des armes et n'ayant pas commis de crimes, à se rendre au commissariat le plus proche", a annoncé vendredi la télévision d'Etat. Le ministère "assure à ceux qui se rendront qu'ils seront immédiatement libérés dans le cadre d'une amnistie générale".
Bachar al-Assad est confronté depuis mi-mars à un mouvement de contestation sans précédent de son régime. Selon les estimations de l'ONU, la répression des manifestations a fait plus de 3000 morts.
Quatorze personnes tuées vendredi
Cette répression meurtrière s'est poursuivie vendredi. Quatorze personnes auraient été tuées par les forces de sécurité dans plusieurs villes où d'importants rassemblements ont eu lieu "contre les despotes et les tyrans" à l'appel des militants pro-démocratie, qui doutent de la volonté de Damas d'appliquer le plan arabe de sortie de crise.
Accepté mercredi "sans réserves" par le régime, ce plan prévoit un arrêt total des violences, la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la répression, le départ de l'armée des villes et la libre circulation des observateurs et médias internationaux, avant l'ouverture d'un dialogue entre le régime et l'opposition.
ats/rber