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Les Grecs pour un gouvernement d'union nationale

Deux des sondages, réalisés en début de semaine auprès d'échantillons respectifs d'un millier de personnes, confirment l'europhilie record des Grecs. [Louisa Gouliamaki]
Deux des sondages, réalisés en début de semaine auprès d'échantillons respectifs d'un millier de personnes, confirment l'europhilie record des Grecs. - [Louisa Gouliamaki]
Les Grecs sont majoritairement en faveur d'un gouvernement d'union nationale, proposé par l'exécutif socialiste à une opposition de droite réticente. Ils plébiscitent aussi à près de 80% l'ancrage dans l'euro, selon trois sondages publiés dimanche par la presse.

Selon un sondage publié par l'hebdomadaire Proto Thema, 52% des personnes interrogées préfèrent un "gouvernement d'union nationale". 36% optent plutôt pour des élections immédiates, que préférerait la droite, pour sortir le pays de la crise politique.

S'il confirme cette tendance, un autre sondage publié par Ethnos fait état d'un écart plus réduit: l'option d'un gouvernement de coalition est soutenue par 45% des Grecs interrogés, contre 42% qui sont en faveur des élections. Mais 10% se prononcent pour le maintien d'une équipe socialiste.

Europhilie record des Grecs

Les deux sondages, réalisés en début de semaine auprès d'échantillons respectifs d'un millier de personnes, confirment l'europhilie record des Grecs, en dépit des sacrifices imposés depuis deux ans par les créanciers de la zone euro, avec un soutien massif (78% à 81%) au maintien du pays dans la monnaie commune face à une minorité (11% à 13%) de partisans d'un retour à la drachme.

Mais au moment où leurs dirigeants mènent des transactions pour tenter de former un gouvernement de coalition (lire Crise grecque), les Grecs ne sont qu'une petite minorité à leur faire confiance pour sortir le pays de la crise: 43% ne se retrouvent dans aucun dirigeant selon Ethnos, 52% ne font confiance à "personne" selon un troisième sondage publié par Elefthéros Typos.

Ces sondages confirment aussi l'avance d'environ de dix points du parti conservateur de la Nouvelle-Démocratie d'Antonis Samaras sur le Pasok (socialiste - au pouvoir), avec des intentions de vote d'environ 30% pour le premier et 20% pour le deuxième. Mais ces scores ne permettraient pas au premier de disposer d'une majorité absolue au Parlement.

ats/afp/hof

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Rencontres au sommet

Dimanche, le président Carolos Papoulias a convoqué les chefs de son parti dans son bureau, à commencer par le principal rival du Premier ministre Georges Papandréou, le conservateur Antonis Samaras.

La principale pierre d'achoppement reste la réticence d'Antonis Samaras à soutenir les mesures de rigueur dictées par les bailleurs de fonds du pays.

Pour l'heure, c'est l'actuel ministre des Finances Evangelos Venizelos qui est toujours pressenti pour former le nouveau gouvernement de coalition.