Les élections législatives, dont la première phase débute lundi et mardi et qui vont s'échelonner jusqu'au début 2012, constituent la première étape vers un transfert du pouvoir aux civils. Ce processus doit se conclure en juillet, après la présidentielle qui aura lieu d'ici fin juin.
Des Egyptiens aspirent à la stabilité après une semaine de violences qui ont fait 42 tués et plus de 2000 blessés, préférant laisser pour l'instant les généraux diriger un pays dont les troubles politiques, depuis le mois de janvier, ont accru la crise économique.
Pour un gouvernement de transition civil
Mais les manifestants de la place Tahrir, qui étaient rassemblés par milliers dimanche en milieu d'après-midi, souhaitent que le Conseil suprême des forces armées (CSFA, au pouvoir) fasse place sans attendre à un gouvernement de transition civil. Ils rejettent la nomination de Kamal Ganzouri, âgé de 78 ans, qui fut déjà Premier ministre de 1996 à 1999, sous Hosni Moubarak.
Samedi, des heurts entre manifestants et forces de l'ordre ont fait un tué, âgé de 19 ans.
Mohamed ElBaradei, de son côté, s'est dit prêt samedi soir, après avoir été reçu par le chef du CSFA, le maréchal Mohamed Tantaoui, à renoncer à ses ambitions présidentielles pour diriger un gouvernement de salut national.
ats/rber