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Hillary Clinton rencontre des opposants syriens

Hillary Clinton a rencontré la délégation syrienne à l'Hôtel Intercontinental de Genève. [AP Photo - J. Scott Applewhite]
Hillary Clinton a rencontré la délégation syrienne à l'Hôtel Intercontinental de Genève. - [AP Photo - J. Scott Applewhite]
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a rencontré mardi à Genève une délégation d'opposants syriens. Elle a insisté sur la nécessité de protéger les minorités une fois la Syrie débarrassée du président Bachar al-Assad.

"Une transition démocratique va bien au-delà d'un départ du président Assad. Cela veut dire mettre la Syrie sur la voie du respect du droit et de la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens, quel que soit leur secte, leur ethnie ou leur sexe", a affirmé à la presse la responsable américaine.

Hillary Clinton a tenu ces propos alors qu'elle rencontrait des représentants du Conseil national syrien (CNS), créé en octobre et regroupant la majorité des courants de l'opposition en Syrie. Le 2 août à Washington, elle avait déjà rencontré des dissidents syriens.

"Je suis particulièrement intéressée par le travail que vous menez sur la manière de conduire une transition démocratique", a-t-elle dit aux sept membres du CNS qu'elle a rencontrés, dont son président Bourhan Ghalioun.

L'ambassadeur US rentre à Damas

"Nous allons discuter du travail que le conseil effectue pour nous assurer que son objectif est de tendre la main à toutes les minorités, pour contrer les tactiques de division du régime qui oppose les groupes ethniques et religieux les uns aux autres", a-t-elle expliqué.

En marge de la rencontre, un responsable américain a annoncé que l'ambassadeur américain Robert Ford retournera dans les prochaines heures à Damas. Il avait quitté la capitale syrienne fin octobre en raison de "menaces crédibles pour sa sécurité".

L'ambassadeur de France en Syrie, Eric Chevallier, est de retour depuis lundi à Damas, après avoir été rappelé en consultations à la mi-novembre en raison de violences ayant pris pour cibles les intérêts français dans ce pays, a-t-on appris par ailleurs au ministère français des Affaires étrangères.

Le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) a précisé pour sa part que l'ambassadeur de Suisse à Damas se trouve toujours en Suisse pour consultations.

La Syrie pose ses conditions

L'envoi d'observateurs de la Ligue arabe en Syrie s'est heurté mardi aux conditions posées par Damas. Les autorités syriennes exigent la levée des sanctions arabes condamnant la répression, alors que les violences ont fait plus de 100 morts en trois jours.

Le régime syrien s'était dit lundi prêt à signer le protocole sur la venue d'observateurs de la Ligue arabe pour rendre compte des violences sur le terrain et tenter de mettre un terme à la répression. Celle-ci a fait, selon l'ONU, plus de 4000 morts depuis le début de la révolte en mars.

Dans une lettre envoyée à la Ligue arabe et publiée mardi par la presse, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a demandé l'annulation pure et simple des sanctions prises le 27 novembre par l'organisation panarabe, en échange de la signature de l'accord.

Sur le terrain, quatre civils ont encore été tués en Syrie par les tirs des forces de sécurité. Trois civils, dont un enfant, ont péri à Homs, haut lieu de la contestation. Un quatrième a été tué à Ariha dans la province d'Idleb (nord ouest), a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé à Londres.

ats/sbo

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Plaidoyer en faveur des homosexuel(le)s

Hillary Clinton a défendu mardi les droits des homosexuels, lors d'un discours à l'ONU en vue de la Journée internationale des droits de l'homme. Elle s'est engagée à mobiliser le soutien international en faveur de cette "minorité invisible".

La secrétaire d'Etat a consacré la totalité de son discours d'une demi-heure, dans la salle des Assemblées du Palais des Nations, à la défense des droits des homosexuels dans le monde. Elle a affirmé que la défense de ces droits est une priorité de la politique étrangère des Etats-Unis.

"Il y a encore un long chemin à parcourir. Les droits humains sont niés dans beaucoup de parties du monde", a observé Hillary Clinton, à l'occasion de l'anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée en 1948.