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Syrie: 27 personnes tuées par les forces de sécurité

Violentes opérations de répression en Syrie
Les forces de sécurité du président syrien poursuivent leurs opérations de répression à travers tout le pays.
Vingt-sept personnes, dont trois enfants, ont été tuées samedi en Syrie par les forces de sécurité du régime du président Bachar al-Assad, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme en Syrie (OSDH). De son côté, la Ligue arabe hausse le ton.

Huit civils ont péri lors de perquisitions menées par les forces de sécurité dans le village de Kafarchams, près de Deraa (sud), où est née la révolte populaire contre Bachar al-Assad à la mi-mars. Dans la région de Homs (centre), six civils ont été tués à Qousseir par les tirs des forces de sécurité et de tireurs embusqués et une fillette de 7 ans a été abattue par des tirs contre sa maison à al-Houla.

A Homs même, cinq civils ont été tués par balles dans les quartiers de Baba Amro, al-Khaldiya et al-Bayadha, et un sixième a trouvé la mort sous la torture, a ajouté l'OSHD, sans préciser les circonstances de ce dernier décès.

La grève générale se poursuit

Dans la région d'Idleb (nord-ouest), cinq civils, dont deux enfants, ont été tués par les forces de sécurité qui ont tiré à l'aveugle dans le village de Kafarsajna. Un jeune civil a également été tué samedi par des tireurs embusqués à Zabadani, dans les environs de Damas, selon la même source.

De violents affrontements ont en outre opposé les forces de l'ordre et des déserteurs dans les régions de Deraa et d'Idleb, toujours selon l'OSDH, basée au Royaume-Uni.

Selon les militants pro-démocratie, la grève générale entamée le 11 décembre restait largement suivie dans de nombreux quartiers de Homs (centre), dans les villes rebelles de Idleb, Hama (nord) et Deraa (sud), ainsi que dans plusieurs banlieues de la capitale comme Douma et Harasta.

Plus de 5000 civils ont été tués en Syrie depuis le 15 mars, selon une estimation de l'ONU.

agences/lan

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La Ligue arabe hausse le ton

La Ligue arabe a annoncé samedi envisager de saisir le Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie, où la répression de la révolte ne connaît pas de répit malgré des pressions internationales toujours grandissantes.

La Ligue arabe, qui semblait pourtant optimiste dans la matinée, a haussé le ton dans l'après-midi contre le régime du président Bachar al-Assad.

"Les ministres arabes des Affaires étrangères qui se réunissent le 21 décembre vont discuter" de la saisine du conseil de sécurité, a déclaré le Premier ministre du Qatar, Hamad ben Jassem Al-Thani, à l'issue d'une réunion à Doha du comité ministériel de la Ligue arabe sur la Syrie.