"Notre principal objectif est la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne (...) Nous laissons la fenêtre ouverte à toute opportunité (...) Nous pourrons ouvrir la porte d'une nouvelle ère sur la péninsule coréenne si la Corée du Nord fait preuve de sincérité", a-t-il encore dit.
Pyongyang a vertement critiqué le gouvernement actuel de Séoul pour ses "péchés" supposés commis pendant la période de deuil depuis la mort de son dirigeant Kim Jong-Il, le 17 décembre. Il avait promis vendredi des représailles dont la teneur n'avait pas été précisée.
Visites de condoléances interdites
Le Nord reproche notamment à Séoul d'avoir interdit les visites de condoléances à Pyongyang. Seules deux délégations sud-coréennes ont été autorisées à se rendre de l'autre côté de la frontière, avant les obsèques de Kim Jung-Il le 28 décembre, pour rendre hommage au défunt.
Le Sud "maintiendra une stricte sécurité nationale tant qu'il existe une possibilité de provocation par le Nord", a déclaré Lee Myung-Bak. "Nous répondrons avec force si nous sommes provoqués". Le président sud-coréen a dit aussi espérer "de grands changements" sur la péninsule après la mort de Kim Jong-Il.
Politique identique
Kim Jong-Il a pour successeur Kim Jong-Un, le plus jeune de ses trois fils. Agé de moins de 30 ans, il n'a que peu d'expérience dans l'exercice du pouvoir et pourrait être épaulé, les premières années, par l'entourage de son père, selon les analystes.
En fin de semaine dernière, la Commission de défense nationale, considérée comme la structure la plus puissante de Corée du Nord, avait prévenu le monde qu'elle ne changerait pas de politique sous son nouveau dirigeant. Elle avait aussi averti qu'il n'y aurait pas de dialogue avec le gouvernement actuel à Séoul.
ats/rber