Au total, 3,031 millions de Grecs sont pauvres ou au bord de l'exclusion sociale, soit 27,7% de la population selon les statistiques portant sur la première année de ce qu'il a été convenu d'appeler la crise grecque, qui était également la troisième année de récession du pays.
Bulgarie en tête
Dans l'Union européenne, ce pourcentage est dépassé par la Bulgarie (41,6%), la Roumanie (41,4%), la Lettonie (38,1%), la Lituanie (33,4%), la Hongrie (29,9%) et la Pologne (27,8%). L'Espagne arrive juste derrière la Grèce avec 25,5%.
Sur le seul facteur de risque de pauvreté, la Grèce compte 20,1% de sa population menacée par ce fléau contre une moyenne de 16,4% dans l'Union européenne (UE), selon la même source.
Le seuil de pauvreté pour une personne vivant seule est établi à partir d'un revenu annuel de 7178 euros (8754 francs), et de 15'073 euros (18'383 francs) pour une famille comptant deux adultes et deux enfants âgés de moins de 14 ans.
ats/pima
Risque de pauvreté en Suisse
En 2010, 14,2% de la population vivant en Suisse, soit près d’une personne sur sept, était exposée au risque de pauvreté, selon l'Office fédéral de la statistique (OFS).
A titre illustratif, sont considérées comme à risque de pauvreté les personnes seules avec un revenu disponible mensuel inférieur à 2400 francs ou inférieur à 5000 francs par mois pour deux adultes avec deux enfants de moins de 14 ans.
Les groupes sociaux les plus exposés au risque de pauvreté (seuil à 60%) sont les personnes vivant dans une famille monoparentale (32,8%), les personnes ne disposant d’aucune formation au delà de l’école obligatoire (25,1%) et les personnes de 65 ans et plus (23,0%), en particulier lorsqu'elles vivent seules (29,4%).