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François Hollande réplique aux critiques de Nicolas Sarkozy sur ses liens avec la finance

Le socialiste François Hollande était l'invité de l'émission "Parole de candidat" sur la chaîne TF1. [TF1]
Le socialiste François Hollande était l'invité de l'émission "Parole de candidat" sur la chaîne TF1. - [TF1]
François Hollande a implicitement accusé le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy d'inélégance. Ce dernier avait évoqué les liens de François Hollande avec des personnalités de la finance, via sa compagne Valérie Trierweiler.

"Il y a un principe dans la vie, c'est l'élégance, il faut être élégant", a déclaré le candidat socialiste à la présidentielle lors de l'émission "Parole de candidat" sur TF1. "Qu'il s'en prenne à moi", a-t-il ajouté. "Mais s'en prendre à une journaliste indépendante parce qu'elle est ma compagne? Je laisse cela au jugement des Français: ça s'appelle l'élégance".

Nicolas Sarkozy, que ses détracteurs accusent d'être "le président des riches", a évoqué lundi matin sur RTL les liens de François Hollande avec des personnalités de la finance. Il a alors cité Valérie Trierweiler, qui travaille dans une ex-chaîne de télévision de Vincent Bolloré - Direct 8 -, que l'homme d'affaires a revendue à Canal+.

"Est-ce que le fait de travailler dans le groupe de Vincent Bolloré crée un sentiment de dépendance du candidat socialiste à l'endroit de Vincent Bolloré? La réponse est non, je ne lui ferai pas ce procès, j'aimerais qu'on ne le fasse pas à moi!", a dit le président.

François Hollande évoque son programme

Le candidat socialiste à la présidentielle François a proposé lundi soir de créer une nouvelle tranche d'imposition: les revenus supérieurs à un million d'euros par an seraient taxés à 75%.

Il est aussi revenu lundi soir sur sa proposition de blocage du prix de l'essence en suggérant une "pause de trois mois" pour mettre les distributeurs "face à leurs responsabilités".

François Hollande s'est engagé lundi soir sur TF1 à oeuvrer à la progression du pouvoir d'achat des Français s'il est élu à l'Elysée le 6 mai, mais il a admis qu'il ne pouvait "promettre une hausse des salaires". Il a ensuite rappelé qu'il augmenterait de 25% l'Allocation de rentrée scolaire "dès la prochaine rentrée".

agences/pbug

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