20h30: Fin du suivi minute par minute. Retrouvez la synthèse de l'intervention policière et de la localisation du suspect: Le suspect de Toulouse promet de se rendre "en fin de soirée"
20h30: L'"opération prend du temps parce qu'elle est très difficile", a souligné le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, rappelant que les forces de l'ordre voulaient prendre le suspect "vivant pour pouvoir le déférer à la justice et que justice soit rendue". L'éventualité qu'il se donne la mort est une hypothèse "que nous avons à l'esprit", a admis le ministre, ajoutant toutefois que le jeune homme âgé de 23 ans, avait donné l'impression qu'il n'était pas suicidaire mais "attaché à la vie".
20h30: Le suspect des fusillades de Toulouse et de Montauban souhaite se rendre "la nuit, pour que ce soit plus discret", a affirmé le ministre Intérieur.
20h23: Le tueur présumé dit avoir accepté "une mission générale pour un attentat en France", a annoncé Claude Guéant.
19h45: Le président américain Barack Obama a appelé le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy pour exprimer "ses condoléances personnelles et celles du peuple américain". Les Etats-Unis et la France sont déterminés à lutter contre le terrorisme, a déclaré l'Elysée.
19h34: Le candidat du Front de gauche à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a affirmé que le devoir des Français et de leurs responsables politiques était aujourd'hui de "se serrer les coudes". "La leçon que je tire", a-t-il ajouté, c'est que l'assassin présumé de Toulouse "n'est arrivé à rien, il n'a pas de nom, c'est un crétin sanglant, ce n'est même pas un terroriste, il n'a mis personne à genou".
19h30: Cela fait 16 heures que l'opération policière a débuté pour arrêter le tueur présumé qui a assassiné 7 personnes dont 3 enfants.
19h11: Le Télégramme rapporte le témoignage d'une ancienne voisine du tueur présumé. Selon elle, il avait demandé à son frère de venir chez lui, dans l'appartement où il est aujourd'hui retranché, prétextant un problème informatique. Une fois chez lui, l'adolescent n'avait pas pu repartir. Le tueur l'avait séquestré. Il voulait lui montrer des vidéos d'Al Qaïda, avec des décapitations.
18h54: Le candidat du Modem François Bayrou a déclaré que cette affaire posait la question de "l'état de la société française, dans laquelle il y a des germes explosifs". Il a ajouté que "dans la société française, il y a beaucoup de risques de dangers de violences, de radicalité".
18h54: Le candidat du Parti socialiste à la présidentielle François Hollande a exprimé "au moment où l'auteur présumé est identifié et localisé" son soulagement "qui est celui de tous les Français". Il a également salué le travail "remarquable" des forces de sécurité. Il a ajouté que la lutte contre le terrorisme doit être "poursuivie sans relâche, sans faiblesse que ce combat est le combat de toute la République".
18h48: Selon le site du Monde, Nicolas Sarkozy a décidé de rentrer à Paris après la cérémonie en hommage aux militaires à Montauban. Il est passé par Toulouse uniquement pour prendre l'avion qui doit le ramener sur la capitale.
16h57: le suspect a revendiqué auprès de la police les trois attaques, indique le procureur de la République de Paris, François Molins.
16h50: plusieurs médias suivent l'événement en direct:
Les médias français suivent l'événement sur Twitter
16h53: le tueur présumé au scooter parle d'une reddition "en fin de soirée", selon le procureur.
16h52: le suspect "n'exprime aucun regret, si ce n'est de ne pas avoir eu le temps de faire davantage de victimes", indique le procureur.
16h50: le tueur présumé au scooter dit "avoir toujours agi seul", selon le procureur.
16h48: le suspect voulait abattre deux policiers "identifiés" à Toulouse, affirme le procureur.
16h27: le tueur "voulait mettre la République à genou" en tuant trois militaires lors d'une "exécution terroriste" et quatre juifs, mais elle "n'a pas cédé", déclare Nicolas Sarkozy lors d'un hommage aux soldats à Montauban. Les trois militaires ont été victime d'une "exécution terroriste", ajoute le président français.
Extraits des obsèques des trois militaires tués à Montauban et à Toulouse:
16h15: A lire :Les trois pistes qui ont mené à l'identification du suspect
15h36: le suspect s'apprêtait à tuer encore ce mercredi matin, déclare Nicolas Sarkozy aux communautés religieuses. Le suspect "avait déjà un plan pour tuer encore" et "il était prévu pour lui de tuer ce matin", précise une représentante de la communauté juive en relatant les informations données par le président lors de sa rencontre avec les représentants des communautés.
15h04: le porte-parole de Claude Guéant donne des précisions sur le démenti du ministre de l'Intérieur quant à l'arrestation du principal suspect des tueries de ces derniers jours en France. Celui-ci est toujours cerné par les policiers dans un appartement à Toulouse.
14h39: le ministre de l'Intérieur Claude Guéant dément l'arrestation du suspect, selon I-Télé.
14h36: des "explosifs" ont été trouvés lors de perquisitions dans la voiture de l'un des frères du suspect. La nature des explosifs n'a pas été précisée.
14h22: le suspect aurait été interpellé, selon I-Télé. Pas de confirmation pour l'heure.
14h19: le président français Nicolas Sarkozy arrive tout près des lieux où est retranché le suspect, indique l'AFP.
13h54: Marine Le Pen appelle à "anéantir" les fondamentalistes islamiques qui, selon elle, "apportent la mort" en France.
13h50: selon une correspondante de la chaîne France 2, le suspect a dit vouloir se rendre avant 14 heures. Le site Carré d'info affirme de son côté que le suspect a dit vouloir se rendre entre 14 heures et 14h30, citant le syndicat UNSA Police.
13h40: l'avocat qui défend depuis des années le suspect n'imaginait pas que ce jeune homme "poli et courtois" puisse commettre des actes "d'une dureté absolue" (voir son interview ci-dessous).
13h12: le forcené a déclaré aux membres de forces d'intervention qu'il avait prévu de continuer son action et de tuer d'autres militaires, explique une journaliste de France 2.
13h09: le contact entre la police et le suspect est rétabli, indique une source proche de l'enquête.
13h02: un correspondant de TF1 confirme que le dialogue est rompu. "C'est donc une phase d'usure qui a commencé", commente-t-il.
12h55: rappel sur le mode opératoire du tueur et la personnalité du suspect:
12h50: "il n'y a apparemment aucune raison de penser à une issue rapide du raid", selon le correspondant de la RTS à Toulouse. Ce dernier a en outre parlé avec des amis du suspect qui se disent ébahis d'apprendre son radicalisme.
12h30: son passé, son casier judiciaire, ses revendications. Tout ce que l'on sait sur le suspect: Le profil du forcené retranché à Toulouse
12h29: le suspect aurait été condamné à trois ans d'emprisonnement à Kandahar (Afghanistan) pour avoir posé des bombes, avant de s'évader. C'est le directeur de la prison locale qui l'affirme à l'agence Reuters.
12h04: TF1 a compilé les réactions de l'ensemble des candidats à la présidentielle sur les derniers développements liés au forcené de Toulouse.
11h54:
l'auteur présumé des tueries était suivi depuis des années par les services français du
contre-terrorisme
, selon Claude Guéant.
11h50: les résidents de l'immeuble où est retranché le suspect devraient être pris en charge par une cellule psychologique, selon le site Carré d'info, un site d'actualité et d'information à Toulouse.
11h34: les autorités palestiniennes en France condamnent "avec la plus grande fermeté l'odieux attentat perpétré à Toulouse contre un établissement scolaire juif", dont l'auteur présumé se réclame d'Al-Qaïda et dit avoir voulu venger des enfants palestiniens.
11h18: "Nous ne devons céder ni à l'amalgame, ni à la vengeance", déclare Nicolas Sarkozy lors de son intervention télévisée en marge de l'opération en cours à Toulouse aux abords de l'immeuble où est retranché le suspect des tueries de Toulouse et Montauban.
11h14: le président français Nicolas Sarkozy intervient en direct à la télévision. Il félicite les services de police pour la rapidité de l'enquête. Il dit avoir une "pensée émue pour les victimes de cette barbarie".
11h11: les voisins du suspect sont évacués par le toit.
11h10: les autorités musulmanes de France lancent une mise en garde contre tout amalgame entre les agissements du suspect, un Français de 23 ans d'origine algérienne, et la deuxième religion de France.
10h57: le suspect était suivi depuis des années par le contre-terrorisme, indique le ministre de l'Intérieur Claude Guéant.
10h53: trois membres de la famille du tueur présumé ont été mis en garde à vue, indique une source judiciaire. Il s'agit de la mère du suspect actuellement retranché dans un immeuble de Toulouse, de son frère, et de la compagne de ce dernier.
10h33:
des précisions concernant les policiers blessés tombent: deux policiers du Raid ont été hospitalisés pour des blessures survenues lors de l'opération. La vie d'aucun de ces trois fonctionnaires n'est en danger.
10h12: Ebba Kalondo, la rédactrice en chef de France 24 explique la conversation qu'elle a eue cette nuit avec l'homme qui pourrait être le tueur, et qui voulait manifestement revendiquer son acte dans les médias.
Le témoignage d'Ebba Kalondo:
09h53: invitée sur iTélé, la candidate à la présidentielle Marine Le Pen relance le débat sur la peine de mort.
09h34: le suspect est un Français d'origine algérienne, selon BFM TV, citant une source proche de l'enquête.
09h20: une forte détonation entendue par les journalistes à proximité de l'immeuble où est retranché l'homme de 24 ans. Selon Jean-Pierre Havrin, adjoint à la sécurité à la mairie de Toulouse, elle serait due à une opération de la police pour dégager une voiture gênant leur intervention. Pour LeFigaro.fr, le véhicule appartiendrait au suspect et il y aurait des armes à l'intérieur.
09h08:
une journaliste de France 24 a reçu dans la nuit
un appel de revendication
, pris très au sérieux par les enquêteurs, d'un homme se présentant comme le tueur en série présumé de Montauban et de Toulouse, nous apprend une source proche du dossier.
09h05: "Notre souci, c'est de l'interpeller vivant", déclare le ministre français de l'Intérieur Claude Guéant.
08h59: le suspect dit aux négociateurs sur place qu'il veut se rendre dans l'après-midi, annonce le ministre de l'Intérieur Claude Guéant sur BFM TV. L'homme a jeté son Colt 45 par la fenêtre en échange d'un téléphone portable qu'il a réclamé aux négociateurs. Il détiendrait encore plusieurs autres armes, dont une kalachnikov et un pistolet uzi, dont il dit ne pas vouloir se servir.
08h56: des tractations sont toujours en cours à travers la porte du pavillon où le suspect, cerné par la police, se trouve pour le convaincre de se rendre, indique le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, sur place.
08h54: le gaz a été coupé dans tout le quartier de la Côte Pavée à Toulouse où est retranché le suspect par mesure de sécurité, indique BFM TV.
8h31: le suspect a déjà été arrêté à Kandahar, berceau des talibans en Afghanistan, pour des faits de droit commun, selon une source proche de l'enquête.
7h52: l'enquête connu un coup d'accélérateur quand les policiers ont identifié l'adresse IP de son frère, apprend-on.
7h42: Le ministre Claude Guéant fait le point sur la situation:
6h53: l'homme, un Toulousain d'origine maghrébine de 24 ans, est toujours retranché. On apprend que sa mère est présente sur les lieux de l'opération mais "n'a pas souhaité prendre contact avec lui". Les enquêteurs précisent être "certains d'avoir affaire à l'auteur de la tuerie".
6h36: trois policiers auraient été blessés, selon des sources policières.
6h21: le suspect "a des attaches" avec salafistes et jihadistes, précise Claude Guéant. Il "dit avoir voulu venger les enfants palestiniens". Son frère a été arrêté.
5h42: six ou sept coups de feu ont été entendus par des journalistes.
5h14:
le suspect s'était rendu dans la région pakistano-afghane par le passé, selon une source proche de l'enquête.
4h54: un homme de 24 ans se revendiquant d'Al-Qaïda est retranché dans un pavillon et ne détient apparemment pas d'otage. Deux policiers ont été blessés sans gravité.
3h10 (environ): lancement d'une opération des forces spéciales.
agences/jzim/hof/hend
Les événements de la journée en bref
• Les forces spéciales du RAID ont lancé à 3h10 ce matin une opération dans le quartier de la Côte Pavée à Toulouse, dans le cadre de l'enquête sur les trois fusillades perpétrées dans la région.
• Le suspect est un homme de 23 ans, d'origine algérienne, qui est retranché dans un appartement.
• Des coups de feu ont retenti durant la matinée et trois policiers ont été blessés dans l'opération, selon le ministre de l'Intérieur Claude Guéant.
• L'homme a jeté son Colt 45 par la fenêtre en échange d'un téléphone portable. Il détiendrait encore plusieurs autres armes.
• Des tractations ont eu lieu dans la matinée avec le suspect, qui se montrait très bavard et qui disait vouloir se rendre dans l'après-midi. Mais la communication a été rompue au cours de la matinée, avant de reprendre dans l'après-midi.
• Des informations contradictoires sur l'éventuelle arrestation du suspect circulent dès 14h00. L'arrestation est démentie durant l'après-midi.
• Nicolas Sarkozy annonce que le suspect s'apprêtait encore à tuer mercredi matin.
Portrait du RAID
Le RAID est l'unité d'élite de la police française. Elle a à son actif le dénouement de prises d'otages, l'arrestation du nationaliste corse Yvan Colonna, ou de l'un des criminels naguère les plus recherchés du pays Jean-Pierre Treiber.
Les 170 membres du RAID sont triés sur le volet et passent des tests très sévères pour y entrer. Ils suivent ensuite une formation très stricte.
Le mot "raid" a été choisi en référence à sa signification originelle - assaut militaire -, et n'est devenu qu'ensuite l'acronyme de "recherche, assistance, intervention, dissuasion".