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Damas annonce la fin de ses opérations militaires pour jeudi matin

In this image made from amateur video released by the Syrian Media Council and accessed Tuesday, April 10, 2012, smoke rises following purported shelling in Homs, Syria. Syrian troops shelled and raided opposition strongholds across Syria on Tuesday, activists said, denying claims by the foreign minister that regime forces have begun pulling out of some areas in compliance with a U.N.-brokered truce. (AP Photo/Syrian Media Council via AP video) TV OUT, THE ASSOCIATED PRESS CANNOT INDEPENDENTLY VERIFY THE CONTENT, DATE, LOCATION OR AUTHENTICITY OF THIS MATERIAL [Photo tirée d'une vidéo amateur]
Les combats se sont poursuivis à Homs, alors que Damas a annoncé la fin de ses opérations jeudi. - [Photo tirée d'une vidéo amateur]
Le régime syrien a annoncé mercredi qu'il stoppera ses opérations militaires jeudi matin, jour de l'ultimatum fixé par le plan Annan.

Le régime syrien, qui réprime dans le sang la contestation depuis plus d'un an, a annoncé la fin de ses opérations militaires jeudi matin, jour de l'ultimatum fixé par le plan Annan pour un cessez-le-feu. Il a toutefois prévenu que ses forces répondraient à toute attaque "terroriste".

Accusé à plusieurs reprises par la communauté internationale de ne pas tenir ses engagements, Damas sera mis à l'épreuve jeudi à 06h00 locales (03h00 GMT).

Les insurgés, de leur côté, ont déjà affirmé à plusieurs reprises qu'ils respecteraient les délais fixés par le plan.

Au même moment, l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan a annoncé avoir reçu une lettre du régime faisant état du même engagement.

La Russie, grande alliée du régime de Bachar al-Assad, a dit prendre acte de la promesse de Damas, estimant que c'était désormais "au tour de l'opposition armée" de se conformer au cessez-le-feu.

Kofi Annan "espère"

Avant l'annonce de Damas, plusieurs pays occidentaux avaient exprimé leur lassitude face aux louvoiements de Damas, qui n'avait pas retiré ses chars mardi, violant la première étape du plan Annan.

De son côté, après avoir accusé mardi Damas de ne pas retirer ses chars mais de les déplacer pour de nouvelles offensives et reproché au régime de n'avoir envoyé "aucun signe de paix", Kofi Annan a vu mercredi de nouvelles raisons d'espérer.

"Si tout le monde respecte (le cessez-le-feu), je pense qu'à partir de 06h00 heures (03h00 GMT) jeudi 12 avril, nous devrions voir une nette amélioration de la situation sur le terrain", a-t-il déclaré lors d'une visite à Téhéran, grand allié de Damas.

Offensives sur le terrain

Pourtant à quelques heures de l'arrêt prévu des violences, les forces massivement déployées dans certaines localités, menaient de nouvelles opérations notamment à Homs (centre), Deraa (sud), Alep (nord) et Deir Ezzor (est), tuant 11 civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

A la frontière turque, pour la deuxième fois cette semaine, des tirs des forces syriennes ont atteint tôt un camp de réfugiés sans faire de victimes, selon les médias turcs, alors qu'ils avaient fait six blessés lundi, dont deux Turcs.

Ces incidents ont provoqué une escalade verbale entre les deux voisins, autrefois alliés, le Premier ministre turc Recep Tayyib Erdogan mettant en garde Damas de ne pas pousser son pays "à bout".

D'après un bilan établi mardi par l'OSDH, plus de 800 civils ont été tués depuis l'annonce que Bachar al-Assad avait accepté le plan de Kofi Annan le 27 mars. Les violences en Syrie depuis la mi-mars 2011 ont fait plus de 9000 morts dans la population civile, selon les Nations unies.

agences/lan

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La Syrie au menu du G8

La crise en Syrie, que la communauté internationale a été jusqu'à présent incapable de résoudre, devrait être au menu des discussions du G8, réuni mercredi à Washington.

Les pays du G8, Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Russie, aborderont également les dossiers du nucléaire iranien et celui du tir d'une fusée par la Corée du Nord.