![Le président serbe Boris Tadic espère que son pays pourra bientôt adhérer à l'Union européenne. [marko djurica / reuters]](https://img.rts.ch/info/2010/image/apjeer-27907217.image?w=1280&h=720 "Le président serbe Boris Tadic espère que son pays pourra bientôt adhérer à l'Union européenne. [marko djurica / reuters]")
Boris Tadic affrontera Tomislav Nikolic au 2e tour de la présidentielle serbe
Le second tour de l'élection présidentielle serbe opposera comme prévu le président sortant pro-européen Boris Tadic au nationaliste Tomislav Nikolic.
Le président sortant pro-européen Boris Tadic et le nationaliste populiste Tomislav Nikolic s'affronteront au deuxième tour de la présidentielle le 20 mai, selon des estimations présentées à l'issue des élections générales tenues dimanche en Serbie. Boris Tadic a obtenu 26,8% de voix et son opposant 25,6%, selon CESID, un organisme indépendant qui surveille le scrutin.
CESID devait annoncer plus tard dans la soirée, les résultats aux élections législatives. Aucune des deux formations ne pourra former seule une nouvelle majorité, et les socialistes de l'actuel ministre de l'Intérieur, Ivica Dacic, vont de nouveau jouer le rôle de faiseurs de rois, comme lors des élections de 2008. Selon des analystes, le parti de M. Dacic devrait de nouveau soutenir celui de Boris Tadic dans la formation du gouvernement.
Participation stable
lus de 6,7 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour décider lequel des deux hommes a réussi à les convaincre de sa capacité de sortir le pays du marasme économique. Le taux de participation a été d'environ 59% proche de celui enregistré à la même heure lors des précédentes élections de 2008.
Durant la campagne, M. Tadic, qui a conduit la Serbie, isolée politiquement et économiquement dans les années 1990, au seuil de l'Union européenne, a invité ses compatriotes à décider s'ils voulaient "poursuivre les changements et le développement" en lui accordant un dernier mandat présidentiel de cinq ans.
Battu par Boris Tadic lors des deux précédents scrutins présidentiels, Tomislav Nikolic, a capitalisé notamment sur le mécontentement grandissant de la population frappée par la crise économique. Egalement confiant dans sa victoire, Tomislav Nikolic, jadis allié à l'ex-homme fort de Serbie, Slobodan Milosevic, a déclaré après avoir rempli son devoir électoral.
L'indépendance du Kosovo, proclamée en 2008, et que Belgrade refuse de reconnaître, jadis sujet central durant les campagnes électorales, a été reléguée au second plan.
afp/nr
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