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Obama et Romney au coude à coude dans 12 Etats-clé

Romney [AP Photo/Chuck Burton]
Mitt Romney talonne Barack Obama dans le sondage de lundi conduit dans 12 Etats-clé. - [AP Photo/Chuck Burton]
Le président Barack Obama et son probable rival républicain à l'élection américaine de novembre Mitt Romney sont au coude à coude dans 12 Etats-clé du pays qui détermineront le scrutin présidentiel, selon un sondage publié lundi.

Barack Obama et Mitt Romney très proches dans 12 Etats américains susceptibles de basculer dans un camp ou dans l'autre lors de la présidentielle du 6 novembre, c'est un sondage Gallup/USA Today qui le dit et qui place Barack Obama à 47% d'intentions de vote juste devant Mitt Romney qui en rassemble 45%.

Dans une enquête identique réalisée fin mars, le président bénéficiait d'une avance de neuf points. Le sondage, conduit entre le 26 avril et le 2 mai, porte sur 951 électeurs inscrits dans 12 Etats: Colorado (ouest), Floride (sud-est), Iowa (centre), Michigan (nord), Nevada (ouest), New Hampshire (nord-est), Nouveau Mexique (nord-ouest), Caroline du Nord (sud-est), Ohio (nord), Pennsylvanie (est), Virginie (est) et Wisconsin (nord).

Comme dans plusieurs autres enquêtes récentes, Mitt  Romney est perçu comme le candidat qui serait le mieux à même de gérer les questions économiques: 46% des personnes interrogées pensent qu'il le ferait "bien" et 14% "très bien". Barack Obama obtient lui 34% de "bien" et 18% de "très bien".

Obama jugé plus sympa!

Le président démocrate sortant est toutefois considéré comme "sympathique" par 58% des participants, contre 31% seulement pour M. Romney. En outre, 57% des électeurs démocrates interrogés se disent "motivés" pour aller voter en novembre, contre 46% seulement pour les républicains.

Lors du précédent sondage en mars, les républicains étaient plus "motivés" que leurs adversaires (54% contre 51%). Barack Obama s'est lancé samedi dans ses premières réunions officielles de campagne dans l'Ohio et en Virginie, deux Etats-clé de la course.

Le président s'en est pris nommément à Mitt Romney, dont l'investiture ne fait plus guère de doute après le retrait de ses principaux adversaires, Rick Santorum le 10 avril, et Newt Gingrich le 2 mai.

afp/pym

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