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La Gauche radicale rejette de nouvelles tractations en Grèce

Papouliastsipras
Le président grec Karolos Papoulias (à gauche) n'a pas réussi à convaincre Alexis Tsipras de poursuivre les négociations.
Le chef de file de la Gauche radicale grecque, Alexis Tsipras, a refusé de participer lundi à des tractations de la dernière chance pour former un gouvernement d'union nationale en Grèce.

Pas de nouvelles négociations pour tenter de former un gouvernement de coalition: Syriza, la gauche radicale grecque d'Alexis Tsipras campe sur ses positions. Cette décision ouvre la voie à l'organisation probable de nouvelles élections législatives en juin.

Après l'échec de la première ronde de négociations avec les dirigeants des sept partis ayant obtenu des représentants au parlement lors des législatives, le président grec Karolos Papoulias a prévu de rencontrer à nouveau lundi soir les dirigeants de quatre partis politiques.

Mais Syriza, deuxième du scrutin et favorite pour la première place au parlement en cas de nouvelles élections, a refusé.

Syriza indispensable

En son absence, ce seront les chefs de file de Nouvelle Démocratie (droite), Antonis Samaras, du Pasok (socialiste) Evangelos Venizelos et du parti de la Gauche démocratique Fotis Kouvelis qui seront reçus normalement par le chef de l'Etat.

C'est au président de convoquer de nouvelles élections s'il constate l'absence de solution pour former un gouvernement. L'hypothèse d'un nouveau scrutin anticipé est évoquée par la presse depuis plusieurs jours, à la date du 17 juin.

ats/pym

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