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Une quarantaine de secousses sismiques nocturnes en Italie

Après le séisme dans le Nord de l'Italie, des milliers de personnes se préparent à dormir dehors dans l'angoisse de nouvelles secousses
Après le séisme dans le Nord de l'Italie, des milliers de personnes se préparent à dormir dehors dans l'angoisse de nouvelles secousses / 19h30 / 1 min. / le 30 mai 2012
Pas moins de 41 secousses ont été enregistrées dans la nuit de mardi à mercredi dans la zone d'Emilie-Romagne, dans le nord-est de l'Italie, touchée par deux violents séismes qui ont fait 23 morts.

Après le séisme, les répliques: 41 secousses ont été enregistrées dans la nuit de mardi à mercredi dans le nord-est de l'Italie, région durement frappée par deux tremblements de terre en dix jours.

La plus forte secousse, d'une amplitude de 3,54, a été enregistrée à 5h15 (3h15 GMT)mercredi matin.  Son épicentre était situé à proximité des communes de la région de Modène les plus frappées par le second séisme survenu mardi matin: Camposanto, Cavezzo, Medolla, Mirandola et San Felice sul Panaro, ainsi que San Giovanni del Dosso, plus près de Mantoue.

Loin d'être fini

Et la terre n'a pas fini de trembler, selon Stefano Gresta, président de l'Institut de géophysique. Il a averti que "ce sera une séquence sismique très longue qui pourrait durer des mois ou des années, avec des magnitudes comparables à la secousse principale".

Mercredi en fin de matinée, le bilan officiel de la catastrophe de mardi se montait à 17 morts et 350 blessés. Le 20 mai, un premier tremblement de terre dans la même région avait causé la mort de six personnes.

Au total, 14'000 personnes sont privées de toit dans la région, soit parce que leur habitation a été endommagée soit parce qu'elles craignent de revenir chez elle. 8000 personnes ont été déplacées après le second séisme, s'ajoutant aux 6000 déjà contraintes de quitter leur domicile après le premier séisme.

afp/pym

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Un coup dur pour l'économie italienne

A Modène, mais aussi à Bologne, capitale de l'Emilie-Romagne et grande ville universitaire, écoles et universités resteront fermées mercredi pour permettre de vérifier la sécurité des bâtiments.

Le tissu économique de cette région qui est le coeur de l'industrie biomédicale italienne et le berceau de produits mondialement connus comme le parmesan et le vinaigre balsamique, a été très affecté.

Les dommages dans le seul secteur agroalimentaire s'élèveraient à 500 millions d'euros, selon l'organisation professionnelle Coldiretti.

"L'épicentre se situe dans une zone qui représente 1% du PIB de notre pays, cela risque de provoquer un arrêt de la production de trois à quatre mois", a estimé le nouveau patron des patrons italiens, Giorgio Squinzi.