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La réconciliation est entre les mains de la mouvance d'Ecône, selon le Vatican

Mgr Bernard Fellay a promi de répondre début juillet à la proposition du Vatican, selon le Saint-Siège.
Mgr Bernard Fellay a promis de répondre début juillet à la proposition du Vatican, selon le Saint-Siège.
Le Saint-Siège a proposé à Mgr Fellay d'instaurer une prélature personnelle, une structure placée sous l'autorité directe du pape, pour que la Fraternité Saint Pie X soit réintégrée, annonce jeudi le Vatican.

Le Vatican a proposé mercredi d'instaurer une prélature personnelle pour réintégrer dans l'Eglise catholique les intégristes de la mouvance d'Ecône. La réponse définitive dépend désormais du supérieur de la Fraternité Saint Pie X (FSSPX), Bernard Fellay, a annoncé jeudi le Saint-Siège.

L'idée d'une "prélature personnelle" viserait à créer une structure placée sous l'autorité directe du pape, comme celle dont bénéficie actuellement l'Opus Dei. Cette solution est considérée comme l'"instrument le plus adapté à une éventuelle reconnaissance canonique de la Fraternité", indique le Vatican dans un communiqué.

Réponse début juillet

Mais "la question reste ouverte, la balle est dans le camp" de la FSSPX, a déclaré devant la presse le porte-parole du Saint-Siège, Federico Lombardi. Il a précisé que cette réponse devrait venir début juillet.

Mgr Fellay a promis "de faire connaître sa réponse dans un délai raisonnable", ajoute le communiqué au lendemain d'une rencontre entre le prélat valaisan et le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et président de la commission Ecclesia Dei, chargée du dossier intégriste.

ats/ansa/afp/vtom

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Fondée en 1970 à Ecône (VS) et séparée de Rome depuis 1988, la Fraternité Saint-Pie X, qui s'est opposée fermement au Concile Vatican II (1962/65), compte de nombreux prêtres (environ 500), des centaines de séminaristes, des religieuses et des dizaines de milliers de fidèles.

Dans un entretien publié vendredi dernier sur le site internet DICI, Mgr Fellay avait affirmé que c'est l'Eglise officielle qui bouge vers les intégristes. "Ce qui a changé, c'est que Rome ne fait plus d'une acceptation totale de Vatican II une condition pour la solution canonique", avait-il déclaré.