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Une réunion du groupe d'action sur la Syrie se tiendra samedi à Genève

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Kofi Annan, émissaire spécial des Nations Unies et de la Ligue arabe pour la Syrie.
Kofi Annan, l'émissaire spécial des Nations Unies et de la Ligue arabe, a annoncé la tenue d'une réunion du groupe d'action sur la Syrie samedi à Genève. Elle rassemblera les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, les Etats Unis, la Russie, la Chine, la France et la Grande-Bretagne.

Le groupe d'action sur la Syrie va se réunir samedi à Genève, a confirmé mercredi Kofi Annan dans un communiqué diffusé par l'ONU. L'envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie a envoyé les invitations aux ministres des Affaires étrangères, a-t-il précisé.

Plan de paix à appliquer

"Les objectifs du groupe d'action pour la Syrie sont d'identifier les étapes et les mesures à prendre pour assurer l'application complète du plan en six points et des résolutions 2042 et 2043 du Conseil de sécurité, dont une cessation immédiate de la violence sous toutes ses formes", a affirmé Kofi Annan.

Kofi Annan a affirmé avoir "envoyé aujourd'hui les invitations aux ministres des Affaires étrangères des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, la Chine, la France, la Russie, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, ainsi qu'à la Turquie".

agences/pym

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Violences sur le terrain

Les violences ne cessent de gagner en intensité sur le terrain avec des centaines de morts quasiment tous les jours ces deux dernières semaines, selon une ONG syrienne.

Une télévision officielle a été la cible mercredi d'un attentat sanglant près de Damas, le premier du genre en 15 mois de révolte, au lendemain de la promesse du président Bachar al-Assad de gagner la "guerre" dans son pays.

Les médias en Syrie sont officiels ou proches du régime et comme ce dernier, ne reconnaissent pas l'ampleur de la contestation assimilée à du "terrorisme".

La Syrie quitte le Conseil des droits de l'homme

La Syrie a quitté mercredi les débats au Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève dont les membres discutent du dernier rapport, critique pour Damas, de la Commission d'enquête internationale indépendante.

L'ambassadeur syrien auprès de l'ONU a jugé "honteuse" la situation au Conseil des droits de l'homme, qualifiant de "stériles" ses différentes résolutions sur la Syrie.

Il alors expliqué que la Syrie est prête "à cesser toute forme de coopération avec les instances concernées tant ces instances restent impuissantes à fournir des réponses constructives" avant d'ajouter que "quant à la séance de ce moment (...) nous n'allons pas participer à cette séance de politisation flagrante".

Il s'est ensuite levé puis a quitté la salle sous les regards des caméras.