Le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan l'a fait savoir vendredi: la réunion ministérielle de samedi du Groupe d'action sur la Syrie aura bien lieu. Un doute avait pesé sur la tenue de la réunion suite aux divergences entre Occidentaux et Russes.
Cette réunion offre un cadre inédit, détaché du formalisme du Conseil de sécurité, pour tenter de dégager un consensus sur les moyens d'appliquer le plan en six points adopté en avril et resté lettre morte sur le terrain.
Pour une transition politique en Syrie
Outre la Russie, les Etats Unis, la Chine, la France et la Grande Bretagne, les Secrétaires généraux de l'ONU et de la Ligue arabe, seront également présents l'Irak, le Qatar et le Koweït, dans le cadre de leurs fonctions tournantes au sein de la Ligue arabe, ainsi que la Turquie et la Haut commissaire aux Affaires étrangères de l'Union européenne.
"Le groupe d'action doit se mettre d'accord sur des directives et des principes pour une transition politique menée par les Syriens qui satisfassent les aspirations légitimes du peuple syrien, et s'entendre pour faire de ces objectifs une réalité sur le terrain", avait demandé Kofi Annan en convoquant la réunion.
afp/pym
La Russie optimiste
La Russie voit de "très bonnes chances" de progresser dans le règlement de la crise syrienne à la réunion de Genève, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères. Sergueï Lavrov s'exprimait à l'issue d'entretiens avec son homologue américaine, Hillary Clinton.
"Je peux dire en toute confiance que nous avons de très bonnes chances demain (samedi) à Genève de trouver un dénominateur commun et de faire un pas en avant", a déclaré Sergueï Lavrov, ajoutant que la Russie et les Etats-Unis étaient d'accord pour que l'avenir de la Syrie soit décidé par "les Syriens eux-mêmes".