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Le logement du suspect de la fusillade d'Aurora a été entièrement déminé

L'appartement du suspect de la fusillade d'Aurora a pu être déminé et fouillé par la police. [KEYSTONE - Alex Brandon]
L'appartement du suspect de la fusillade d'Aurora a pu être déminé et fouillé par la police. - [KEYSTONE - Alex Brandon]
L'appartement piégé de l'auteur présumé de la fusillade qui a fait douze morts dans un cinéma d'Aurora (ouest des Etats-Unis) jeudi soir a été totalement déminé, a annoncé la police samedi soir.

La police a annoncé samedi soir avoir entièrement déminé l'appartement piégé à Aurora par l'auteur présumé de la fusillade de vendredi dans un cinéma. "Tous les éléments dangereux ont été retirés" du logement, ont précisé les forces de l'ordre dans un message sur Twitter.

Le suspect, 24 ans, a déclaré à la police lors de son arrestation qu'il avait miné son appartement. Des artificiers ont mis à l'oeuvre un robot de déminage. Le chef de la police locale avait auparavant indiqué que l'appartement, rempli de substances incendiaires et explosives "était fait pour tuer la première personne qui serait entrée".

"Manifestement dérangé"

Les habitants d'Aurora se sont recueillis en mémoire des victimes de la tuerie. [Ted S.Warren]
Les habitants d'Aurora se sont recueillis en mémoire des victimes de la tuerie. [Ted S.Warren]

Les artificiers ont pris soin de conserver ces différentes pièces à conviction dans la perspective du procès du suspect, qui sera déféré à la justice lundi. Le mystère reste entier sur les mobiles du jeune homme, un étudiant en neurologie de l'Université du Colorado, présenté comme un solitaire.

Le chef de la police de New York a déclaré que le suspect était "manifestement dérangé" et avait les cheveux teints en rouge lors de son arrestation. "Il a dit qu'il était le Joker, l'ennemi de Batman", a-t-il déclaré à la presse.

Quatre blessés aux soins intensifs

Le drame a fait 12 morts et 58 blessés dans une salle de cinéma d'Aurora, dans la banlieue de Denver. La fusillade s'est produite dans une salle bondée du multiplex "Century 16", lors d'une première à minuit de "The Dark Knight rises", dernier volet de la trilogie Batman dont la sortie était attendue par des millions de fans.

Les services de médecine légale ont officiellement notifié dans la soirée les noms des victimes aux familles. La plus jeune est une fillette de six ans dont la maman a été blessée par balles et se trouve dans un état critique à l'hôpital. Elle n'a pas été informée du décès de sa fille, selon le quotidien local Denver Post. Sept patients sont encore à l'hôpital, dont quatre en soins intensifs. Et de nombreux blessés vont souffrir de séquelles à long terme.

ats/vkiss

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Obama dans le Colorado dimanche

Le président des Etats-Unis Barack Obama va se rendre dimanche à Aurora, au Colorado, pour y rencontrer des familles des victimes, a annoncé samedi soir la Maison Blanche.

Barack Obama devait participer à une tournée électorale de trois jours dans l'ouest des Etats-Unis de lundi à mercredi. Il va partir dès dimanche après-midi pour Aurora, où "il rendra visite à des familles de victimes de la fusillade, ainsi que des responsables des autorités locales", a précisé la présidence américaine dans un communiqué.

Le président américain avait interrompu vendredi une tournée électorale en Floride à la suite de ce drame.

Pas de deuxième suspect

La police d'Aurora a démenti tôt dimanche qu'un deuxième suspect avait aidé l'auteur présumé à préparer l'attaque. "Il y a de multiples fausses informations de presse sur un deuxième suspect", a déclaré une porte-parole de la police, Cassidee Carson. "A propos de ces informations, je précise qu'un proche a été interrogé dans la soirée de samedi. Il n'y a aucune raison de penser qu'il ait été impliqué".

Ce démenti a été publié après la publication par certains médias d'informations selon lesquelles la police recherchait une deuxième personne en liaison avec la tuerie d'Aurora, un étudiant en médecine, qui aurait aidé le suspect. Selon ces mêmes informations, l'homme aurait appelé la police et menacé de perpétrer d'autres actes de violence si le tueur présumé n'était pas libéré.