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Le tueur présumé d'Aurora avait envoyé ses projets meurtriers à un psychiatre

Le suspect avait envoyé son colis macabre à un enseignant psychiatre de l'université du Colorado. [Joshua Lott/Getty Image]
Le suspect avait envoyé son colis macabre à un enseignant psychiatre de l'université du Colorado. - [Joshua Lott/Getty Image]
Le meurtrier présumé d'Aurora, au Colorado, avait envoyé un carnet détaillant ses plans à un psychiatre de son université peu avant la tuerie, a révélé mercredi la chaîne américaine Fox News.

L'homme accusé d'avoir tué 12 personnes lors de la projection du dernier Batman dans un cinéma d'Aurora, dans le Colorado, avait envoyé un carnet détaillant ses plans à un psychiatre de son université peu avant la tuerie, a révélé mercredi la chaîne américaine Fox News.

Le colis est resté dans le bureau de tri de l'Université du Colorado pendant au moins une semaine avant sa découverte lundi, a annoncé Fox News, citant une source au sein des forces de l'ordre.

Illustrations du massacre

Les agents de la police et du FBI ont été appelés lundi matin au centre médical de l'université du Colorado car un psychiatre enseignant sur le campus avait reçu un colis supposément envoyé par le suspect.

"A l'intérieur se trouvait un carnet rempli de détails sur la façon dont il allait tuer les gens. Il y avait des dessins concernant ce qu'il allait faire, des dessins et des illustrations du massacre", a indiqué Fox News.

ats/ptur

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Barack Obama veut continuer de lutter contre la violence due aux armes

Lors d'un déplacement à La Nouvelle Orléans, le président américain a promis mercredi de "continuer à travailler" avec le Congrès pour lutter contre la violence due aux armes.

Au-delà de la fusillade d'Aurora, Barack Obama a noté que "chaque jour, chaque jour et demi, nous perdons autant de jeunes gens à cause de la violence que de gens qui sont décédés dans cette salle de cinéma" d'Aurora.

"Et quand il se produit une tragédie aussi affreuse (...), il y a toujours des appels à l'action, on parle de nouvelles réformes et de nouvelles lois. Et trop souvent, ces efforts échouent à cause de la politique et des groupes de pression", a-t-il souligné, faisant allusion au puissant lobby des armes, la NRA.

Barack Obama a toutefois rappelé qu'il n'était pas opposé au deuxième amendement de la Constitution qui sanctuarise le droit de porter des armes.