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Incident diplomatique frôlé lors de la première compétition des JO

Malgré l'incident du drapeau, les supporters nord-coréens pouvaient être fiers de leur équipe qui a battu la Colombie 2-0.
Malgré l'incident du drapeau, les supporters nord-coréens pouvaient être fiers de leur équipe qui a battu la Colombie 2-0.
A deux jours de l'ouverture officielle des JO, les organisateurs ont confondu les drapeaux nord-coréen et sud-coréen lors du tournoi de football dames mercredi à Glasgow. Un imbroglio sur l'origine de ses athlètes vexe également l'Ukraine.

Les organisateurs des Jeux olympiques ont confondu les drapeaux nord-coréen et sud-coréen lors du tournoi de football dames mercredi à Glasgow, deux jours avant l'ouverture officielle de la manifestation sportive.

Lorsqu'elles se sont aperçues que le drapeau présenté à côté de leurs photos sur les écrans géants du stade était en fait le drapeau sud-coréen, les joueuses nord-coréennes ont refusé de commencer la rencontre qui les opposait aux Colombiennes. Le coup d'envoi de cette première compétition des JO a finalement été donné avec plus d'une heure de retard.

"Quelque chose qui touche beaucoup"

"Nous étions en colère parce que nos joueuses ont été présentées comme si elles étaient de Corée du Sud, ce qui est quelque chose qui touche beaucoup comme vous le savez sûrement", a commenté le sélectionneur de la Corée du Nord Sin Ui-gun M. Sin.

"Notre équipe n'allait pas jouer sans que ce problème soit corrigé", a-t-il ajouté. "La victoire ne peut pas effacer (ce problème), c'est quelque chose de différent. Nous espérons que cela ne se répétera pas." Le comité d'organisation (LOCOG) s'est pour sa part confondu en excuses, après cette maladroite bévue.

afp/ptur/mre

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Les Ukrainiens également vexés

Les autorités ukrainiennes ont annoncé jeudi avoir demandé aux organisateurs des Jeux olympiques de corriger "d'urgence" les biographies de plusieurs athlètes, dont le lieu de naissance, en Ukraine, a été placé en Russie sur le site officiel de l'événement.

Sont essentiellement concernés des sportifs représentant la Russie, mais qui sont nés en Ukraine à l'époque où elle faisait partie de l'URSS, jusqu'en 1991: le site london2012.com situe en Russie les villes ukrainiennes de leur naissance.

Le capitaine de l'équipe russe de volleyball, Taras Khtey, est ainsi né en 1980 dans la "région de Lvov (Rus)", selon le site, une erreur d'autant plus grave aux yeux des Ukrainiens que la ville de Lviv (Lvov en russe) est un bastion nationaliste de l'ouest de l'Ukraine.

La fiche de la gymnaste Karolina Sevastyanova note bien qu'elle est née en Ukraine en 1995, mais ajoute qu'il s'agit d'une "région", ce qui choque d'autant plus les nationalistes ukrainiens qu'ils accusent Moscou de toujours considérer ce pays comme une région de la Russie et non comme un Etat indépendant.