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Le tueur présumé d'Aurora inculpé de plus de 140 chefs d'accusation

Les hommages s'étaient multipliés le 21 juillet après la fusillade d'Aurora. [AFP - Don Emmert]
Les hommages s'étaient multipliés le 21 juillet après la fusillade d'Aurora. - [AFP - Don Emmert]
L'auteur présumé de la fusillade qui fait 12 morts et 58 blessés le 20 juillet dans un cinéma d'Aurora, dans le Colorado, a été formellement mis en accusation lundi, pour 24 chefs d'inculpation de meurtre et 116 chefs d'inculpation de tentative de meurtre.

L'auteur présumé de la fusillade qui fait 12 morts et 58 blessés le 20 juillet dans un cinéma d'Aurora, près de Denver dans le Colorado, a été mis formellement en accusation lundi pour 24 chefs d'inculpation de meurtre et 116 chefs d'inculpation de tentative de meurtre.

Le suspect de 24 ans comparaissait pour la deuxième fois devant la justice, au tribunal du comté d'Arapahoe à Centennial. L'homme, qui avait piégé son appartement d'Aurora, fait également l'objet d'un chef d'inculpation de détention d'explosifs.

Le jeune homme est apparu aussi hagard que lors de sa première comparution, le 23 juillet, après la tuerie dans un cinéma où était projeté le dernier volet de "Batman". Totalement silencieux lors de la précédente audience, il a cette fois échangé quelques mots avec un de ses avocats.

Santé mentale du suspect en question

Le tribunal examinait par ailleurs une motion déposée par les avocats de l'ancien étudiant, selon laquelle la révélation par la presse de l'existence et du contenu d'un paquet envoyé à son psychiatre a enfreint ses droits constitutionnels.

La justice devrait également se pencher sur la santé mentale du suspect. Pour Craig Silverman, ancien procureur-adjoint à Denver, ses avocats vont selon toute probabilité plaider la folie de leur client et son irresponsabilité pénale. Mais les enquêteurs estiment que le suspect a préparé et prémédité son acte, en se constituant notamment au cours des deux derniers mois un véritable arsenal.

Les procureurs ont indiqué qu'il leur faudrait plusieurs semaines pour décider s'ils réclameront la peine de mort ou pas, sachant que le Colorado n'a exécuté qu'une seule personne depuis le rétablissement de la peine capitale aux Etats-Unis en 1976.

ap/ptur

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