"Le commandant de l'Armée syrienne libre annonce un retrait imminent d'Alep". Ce tweet a été publié dimanche sur l'un des comptes Twitter de l'agence de presse Reuters. Il a ensuite été démenti, comme de nombreux autres.
Ce tweet a en réalité été écrit par des hackers qui ont réussi à pirater le compte de Reuters. Les pirates - liés au régime de Bachar al-Assad selon l'opposition syrienne - ont écrit 22 tweets, presque tous consacrés au conflit qui enflamme la Syrie.
Deuxième attaque contre Reuters
Il est fortement probable que des services spécialisés de l'armée syrienne soient responsables de ce piratage, selon Maxime Pinard, chercheur en géopolitique du cyberespace à l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS). "Cela fait partie de leur stratégie de désinformation", estime-t-il.
Coralie Claude/dk
Deuxième attaque en trois jours
Cette attaque est la deuxième subie par Reuters en trois jours. Vendredi dernier, c'est le site internet de l'agence de presse qui avait été pris pour cible, vraisemblablement par les mêmes hackers favorables au régime syrien.