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Une sortie de la Grèce de la zone euro serait "gérable"

Les spéculations quant à une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro sont relancées suite aux déclarations de Jean-Claude Junker
Les spéculations quant à une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro sont relancées suite aux déclarations de Jean-Claude Junker / 19h30 / 1 min. / le 7 août 2012
Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a affirmé qu'une sortie de la Grèce de la zone euro serait "gérable", mais pas "souhaitable", dans une interview accordée à la chaîne de télévision allemande WDR.

Une sortie de la Grèce de la zone euro "serait un processus gérable dans les conditions actuelles", a déclaré le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, au cours d'un entretien accordé à la chaîne de télévision allemande WDR. Mais "ce n'est pas une issue souhaitable parce qu'elle comporterait des risques importants, surtout pour les gens modestes en Grèce", a poursuivi le Premier ministre du Luxembourg.

Interrogé sur le fait de savoir s'il pouvait catégoriquement exclure cette possibilité, Jean-Claude Juncker a répondu: "dans tous les cas, pas avant l'automne, et pas non plus après".

Critique de l'Allemagne

Jean-Claude Juncker s'en est vertement pris à l'Allemagne, régulièrement critiquée en Europe pour son intransigeance dans la gestion de la crise de la zone euro. "Les Allemands, beaucoup d'Allemands", ainsi qu'une partie de la presse allemande, "parlent de la Grèce comme si c'était un peuple qu'on peut ne pas respecter. Or, ce n'est pas le cas", a-t-il ajouté.

Au bord de la faillite, la Grèce s'est vu accorder deux plans d'aide d'un montant total de plus de 240 milliards d'euros (288,3 milliards de francs), accompagnés d'un programme draconien d'ajustements budgétaires.

Les experts du FMI, de l'Union européenne et de la Banque centrale européenne, connus sous le nom de "Troïka", ont commencé mi-juillet l'examen du programme économique du nouveau gouvernement.

afp/hend

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La Grèce cherche 4 milliards d'euros d'économies

La Grèce est en train de chercher environ 4 milliards d'euros (4,8 milliards de francs) d'économies pour 2013 et 2014, a indiqué mardi le ministre des Finances Yannis Stournaras. Ces économies font partie du paquet total de réduction des dépenses publiques de 11,5 milliards d'euros réclamées par les créanciers, UE et FMI, pour les deux prochaines années, et qui doivent être adoptées par le gouvernement d'ici septembre.