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Licenciement en sursis pour les grévistes de Marikana

Une semaine de deuil national a été décrétée à compter de lundi, après les événements qui constituent le pire massacre policier depuis la fin de l'apartheid. [Themba Hadebe]
Une semaine de deuil national a été décrétée à compter de lundi, après les événements qui constituent le pire massacre policier depuis la fin de l'apartheid. - [Themba Hadebe]
Suite à la demande du gouvernement sud-africain, les 3000 mineurs grévistes de Marikana ne seront pas forcément licenciés. Ils s'exposent néanmoins à des sanctions, suite à la fusillade de jeudi qui a fait 34 morts.

A la demande du gouvernement, la direction de la compagnie minière sud-africaine Lonmin a accepté de ne pas licencier les mineurs grévistes de Marikana (nord) tant que la nation est en deuil pour la mort de 44 personnes jeudi dernier.

Le président sud-africain Jacob Zuma a décrété une semaine de deuil national depuis lundi. La police avait tiré jeudi sur les grévistes de ce site d'extraction de platine, tuant 34 d'entre eux et blessant 78 autres lors de la pire fusillade dans le pays depuis la fin de l'apartheid en 1994.

Des sanctions mais pas de licenciement annoncé

La direction de Lonmin avait dans un premier temps annoncé que les grévistes avaient jusqu'à mardi 7h pour reprendre le travail, sous peine de licenciement.

Le vice-président de la compagnie, Mark Munroe, a déclaré mardi sur TalkRadio que les grévistes s'exposeront à des sanctions, mais pas forcément à des licenciements.

Environ 3000 des quelque 28'000 employés du site de Marikana se sont mis en grève le 10 août pour réclamer des hausses de salaire.

sipa/mca

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