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Le président équatorien demande à Londres de retirer ses menaces

Rafael Correa. [Dolores Ochoa]
Le président équatorien Rafael Correa le lundi 20 août à Quito, lors du changement de la garde présidentielle. - [Dolores Ochoa]
"L'affaire Assange" continue de miner les relations entre l'Equateur et la Grande-Bretagne. Le président sud-américain Rafael Correa demande l'abandon des menaces britanniques d'arrêter Julian Assange.

Le président équatorien Rafael Correa a demandé mardi à la Grande-Bretagne de retirer ses menaces d'arrêter Julian Assange qui est réfugié à l'intérieur de l'ambassade d'Equateur à Londres.

"Nous n'espérons pas des excuses, nous ne le demandons pas, mais il faut que la Grande-Bretagne retire l'erreur gravissime commise en menaçant l'Equateur de violer éventuellement sa mission diplomatique pour arrêter M. Julian Assange", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Guayaquil.

"En dépit de cette impertinence, de cette grossière et inacceptable menace, nous restons ouverts au dialogue" pour tenter de surmonter la crise de l'asile diplomatique accordé à Julian Assange.

Toujours ouvert au dialogue

Lundi, le président avait déjà dit que l'Equateur était prêt à dialoguer avec le Royaume-Uni et la Suède pour trouver une solution concernant Julian Assange, le cofondateur de Wikileaks retranché depuis le 19 juin dans l'ambassade équatorienne à Londres.

"La Grande-Bretagne et la Suède ont eu une position absolument intransigeante": ces deux pays n'ont jamais donné l'assurance que Julian Assange ne serait pas extradé vers les Etats-Unis, où il risque une longue peine de prison pour avoir divulgué des centaines de milliers de télégrammes américains confidentiels.

Riposte d'Anonymous

De son côté, le collectif Anonymous a lancé mardi une série d'attaques contre des sites du gouvernement britannique, pour marquer son opposition à ll'extradition de Julian Assange vers la Suède.

afp/rber

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