Publié

Le président angolais José Eduardo dos Santos réélu

Angola
José Eduardo dos Santos était le grand favori des élections présidentielles en Angola.
Agé de 70 ans et au pouvoir depuis bientôt trente-trois ans, José Eduardo dos Santos a été réélu à la présidence de l'Angola durant le deuxième scrutin depuis la fin de la guerre civile en 2002.

La presse gouvernementale a annoncé dimanche la réélection de José Eduardo dos Santos à la présidence de l'Angola après la victoire de son parti aux élections de la semaine dernière alors que l'opposition évoquait des fraudes.

Le président dos Santos, âgé de 70 ans et au pouvoir depuis bientôt trente-trois ans, était le grand favori du scrutin, le troisième seulement depuis l'indépendance de 1975. Ce scrutin était aussi le deuxième depuis la fin de la guerre civile en 2002.

Son parti, "le MPLA est le grand gagnant des élections générales de 2012 et tout montre une victoire avec plus de 75% des suffrages exprimés", a écrit le quotidien gouvernemental Jornal de Angola sur son site internet, ajoutant que "la tête de liste du parti, José Eduardo dos Santos, est élu président de la République."

Le quotidien souligne que l'Unita confirme sa place de seconde force politique du pays, alors que le nouveau parti d'opposition Casa enregistre une "grande défaite".

L'opposition soupçonne des fraudes

Les Angolais renouvelaient les 220 membres de leur Parlement. La Constitution modifiée en 2010 prévoit que le chef du parti qui remporte les législatives devient automatiquement président de la République pour cinq ans.

Selon les derniers résultats partiels diffusés par la Commission nationale électorale (CNE), qui portent sur 72,5% des électeurs, le MPLA a remporté 74,1% des suffrages au scrutin de vendredi, contre 81% lors des dernières élections en 2008.

L'Unita, qui avait obtenu 10% des voix en 2008, en a recueilli cette fois 17,8% et le tout récent parti Casa, créé en mars dernier pour proposer une troisième voie, 4,7%. L'opposition a parallèlement annoncé qu'elle rassemblait des preuves de fraudes qui auraient été commises lors du scrutin de vendredi.

afp/olhor

Publié