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Les socialistes français s'élèvent contre l'opacité de leur démocratie interne

Le PS (ici, Martine Aubry à Lille) vise la majorité absolue à l'Assemblée nationale. [Denis Charlet]
Martine Aubry avait succédé à François Hollande au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste français en 2008. - [Denis Charlet]
Martine Aubry dévoilera bientôt son choix pour son successeur au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste. Cette méthode crée le tollé, le président de la région Rhône-Alpes a même parlé de "processus à la nord-coréenne".

Alors que la Première secrétaire Martine Aubry devrait révéler prochainement son choix pour son successeur, une vague de protestation contre cette méthode s'est fait entendre à gauche.

Le numéro deux du parti, Harlem Désir réclame désormais un "vote ouvert" des militants et Jean-Jack Queyranne, le président de la région Rhône-Alpes, s'inquiète d'un "processus à la nord-coréenne".

"Motion de rassemblement"

La maire de Lille doit décider d'ici le 12 septembre qui sera le premier signataire de la "motion de rassemblement" qu'elle élabore avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. L'heureux élu deviendra quasi de facto le nouveau Premier secrétaire du PS. Sont pour l'heure favoris le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis et Harlem Désir.

Une fois les différentes motions entérinées par le Conseil national du PS le 12 septembre, les militants voteront dans chaque section le 11 octobre pour les départager. Le 18 octobre, ils voteront sur les deux candidats en lice pour le poste de Premier secrétaire, à savoir les deux premiers signataires des deux premières motions.

Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault ayant opté pour une "motion de rassemblement" réunissant la quasi-totalité des sensibilités du parti, celle-ci devrait être ultra-majoritaire et son premier signataire élu quasi-automatiquement à la tête du PS. D'où les critiques qui montent au sein du parti.

En 2008, la victoire de Martine Aubry sur Ségolène Royal lors du Congrès de Reims avait été très controversée. Certains voient dans les discussions actuelles une quête de vengeance.

sipa/jgal

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Dans la course à la présidence de l'UMP

Les prétendants à la présidence de l'UMP ont jusqu'au 18 septembre pour recueillir les 7924 parrainages d'adhérents nécessaires pour valider leur candidature.

Pour l'instant, le parti de droite se dirige vers un duel entre Jean-François Copé, qui occupe actuellement le poste, et François Fillon, ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy.

Si ces deux derniers semblent les plus susceptibles d'obtenir les soutiens requis, d'autres candidats sont en lice, à l'instar de Nathalie Kosciuszo-Morizet, ancienne ministre de l'Environnement, ou de Bruno Le Maire, qui était chargé de l'agriculture dans le précédent gouvernement.

Mardi soir, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, s'est déclaré candidat, déclarant que "l'UMP ne peut se résoudre à cet affrontement Copé-Fillon".

Le futur leader du parti ne sera néanmoins pas forcément le candidat aux élections présidentielles de 2017.

Les allusions sur un éventuel retour de Nicolas Sarkozy se multiplient bien que l'ancien locataire de l'Elysée ait annoncé sortir de la vie politique après sa défaite du mois de mai.