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La fillette blessée dans la tuerie d'Annecy est sortie du coma

L'hôpital de Grenoble, où Michael Schumacher a été soigné de nombreux mois. [Lionel Cironneau]
La fillette est hospitalisée à Grenoble. - [Lionel Cironneau]
Témoin clé de la tuerie de Chevaline, la fillette de sept ans grièvement blessée est sortie dimanche du coma artificiel. Sa soeur cadette est rentrée en Grande-Bretagne.

La fillette de sept ans rescapée de la tuerie de Chevaline dans les Alpes françaises est sortie du coma artificiel dimanche tandis que sa cadette de quatre ans est rentrée dimanche en Grande-Bretagne dont elles sont originaires, a indiqué le procureur d'Annecy.

L'aînée de sept ans, considérée comme un témoin clé de la tuerie dans laquelle elle a été grièvement blessée au crâne "est sortie du coma artificiel mais elle est sous sédatifs et n'est donc toujours pas audible", a déclaré Eric Maillaud.

Sa cadette de quatre ans, qui en a réchappé après être restée cachée huit heures aux pieds de sa mère morte, "est arrivée en Grande-Bretagne à l'heure du déjeuner", a ajouté le procureur.

Témoin clé du drame

L'aînée est considérée par les enquêteurs comme un témoin essentiel du drame dans lequel son père, sa mère, Britanniques originaires d'Irak, une dame plus âgée de nationalité suédoise et un cycliste ont été abattus. Elle est en effet la seule à avoir vu le ou les assaillants, à pouvoir donner leur nombre et leur description.

La fillette, dont le pronostic vital était engagé le soir du drame, a reçu des coups extrêmement violents à la tête et une balle dans l'épaule. Elle avait été plongée en coma artificiel pour permettre à son corps de récupérer. "Elle est maintenant dans une phase plus légère, qui augure d'une amélioration de son état de santé", a indiqué le procureur d'Annecy.

Son audition devrait être menée par des enquêteurs spécialisés dans le témoignage des enfants.

agences/vkiss

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Le frère de Saad al-Hilli entendu

Gendarmes français et policiers britanniques ont entendu durant le week-end le frère de Saad al-Hilli, tué mercredi avec sa famille en Haute-Savoie, au sujet d'un possible différend financier. Zaid al-Hilli s'était de lui-même présenté à la police britannique dès le lendemain de la fusillade, pour se défendre de toute implication.

Au delà de ses explications sur cette éventuelle querelle, les enquêteurs espèrent entendre de sa bouche des détails intéressants sur les activités professionnelles de son frère, un ingénieur informatique de 50 ans, et l'histoire de la famille, émigrée d'Irak au Royaume-Uni dans les années 1970.

Zaid al-Hilli lui a par ailleurs indiqué son intention d'aller en France pour s'occuper de ses nièces, qu'il connaît bien pour avoir vécu avec la famille de son frère pendant un certain temps.