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Les talibans afghans seraient ouverts à un cessez-le-feu

Les forces alliées cherchent à négocier avec les talibans. [Tony KARUMBA]
Les forces alliées cherchent à négocier avec les talibans. - [Tony KARUMBA]
Les talibans afghans seraient prêts à négocier un cessez-le-feu et à rompre avec la milice islamiste Al-Qaïda, annonce le quotidien britannique The Guardian qui cite un rapport sur les "perspectives de réconciliation avec les talibans".

Les talibans sont ouverts à un cessez-le-feu général aussi bien qu'à un accord politique qui permettrait une présence militaire américaine en Afghanistan jusqu'en 2024, indique lundi The Gardian qui cite un rapport du Royal United Services Institute (RUSI). Cependant, ces insurgés afghans, dirigés par le mollah Omar, ne veulent pas négocier avec le président Hamid Karzaï ou avec son administration, qu'ils considèrent comme corrompue et faible.

La milice islamiste est en outre disposée à rompre avec Al-Qaïda et à entamer des discussions sur l'éducation des filles, poursuit le quotidien britannique.

L'étude, intitulée "Talibans: perspectives de réconciliation", présente des entretiens avec quatre membres importants des talibans qui s'expriment sur les possibilités d'une réconciliation.

Pour une force US jusqu'en 2024

Ils seraient favorables à la perspective d'une force de stabilisation américaine militaire opérant en Afghanistan jusqu'en 2024 sur les cinq bases militaires de Kandahar, Herat, Jalalabad, Mazar-e-Sharif et Kaboul.

Le rapport souligne aussi que, d'après les quatre talibans interrogés, tout accord avec les talibans devrait au préalable être accepté par le mollah Omar, qui s'est dit ouvert à la négociation d'un cessez-le-feu, dans le cadre d'un accord général. Jusqu'ici, aucun responsable taliban n'a publiquement soutenu l'idée d'un cessez-le-feu, selon le rapport.

Dans son message d'Aïd, à la mi-août, le mollah Omar avait confirmé qu'il était ouvert à des négociations avec les Américains, mais que l'amorce de ces négociations "ne signifie en rien une soumission ou l'abandon de nos objectifs".

agences/lan

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Les talibans veulent tuer le prince Harry

Les talibans afghans ont affirmé lundi être déterminés à tuer le prince Harry, pilote d'hélicoptère de combat dans l'armée britannique, de retour en Afghanistan pour une deuxième mission militaire.

Le prince Harry, 27 ans, connu sous le nom de "capitaine Wales", est arrivé la semaine dernière à Camp Bastion, dans la province de Helmand pour une mission temporaire de quatre mois comme pilote d'hélicoptère Apache, selon l'armée britannique.

Cette mission est la deuxième dans ce pays pour le prince Harry, mais la première rendue publique par les autorités britanniques.

Transfert de prisonniers

Les Etats-Unis ont transféré lundi aux autorités afghanes plus de 3100 prisonniers, notamment des membres présumés des talibans et d'Al-Qaïda, détenus à la prison de Bagram, souvent qualifiée de "Guantanamo afghan.

Ce centre de détention, où sont écroués des membres présumés de la rébellion des talibans ou d'Al-Qaïda, est devenue depuis dix ans un symbole de l'occupation américaine pour de nombreux Afghans et a fait cette année l'objet d'intenses tractations entre les Etats-Unis et le gouvernement afgha

Plus de 10 morts dans un attentat

Un attentat suicide a été commis lors d'une manifestation à Kunduz, une grande ville du nord de l'Afghanistan.

Le bilan de cet attentat, commis sur la place principale de la ville, est de 16 morts, selon un docteur qui travaille à l'hôpital central de Kunduz. La police parle elle de 15 morts, aussi bien des civils que des policiers.

"L'auteur de l'attaque était à pied. Il a actionné ses explosifs au moment où les gens s'apprêtaient à manifester pacifiquement pour condamner le meurtre sans discrimination de civils", a indiqué un porte-parole de la police.