Kate Middleton et le prince William ont riposté lundi devant la justice française après la publication par le magazine Closer de photos de la duchesse de Cambridge en monokini, qu'un hebdomadaire italien a reprises sous le titre "La reine est nue".
Devant le tribunal de Nanterre (banlieue parisienne), l'avocat du couple princier a estimé que la quinzaine de photos publiées violaient un "moment éminemment intime" de la vie du couple qui n'a "rien à faire en couverture" d'un magazine.
Interdiction de tout nouveau tirage
"Nous ne demandons pas le retrait des kiosques du magazine. Le mal est fait", a ajouté Me Aurélien Hamelle, qui demande en revanche l'interdiction de tout nouveau tirage du numéro de Closer incriminé, la cession ou la vente des clichés à d'autres journaux ainsi que leur publication sur l'internet.
L'avocate du magazine people, Me Delphine Pando, a pour sa part fustigé une requête "hypocrite", estimant qu'une demande de ne pas republier équivaut "à une demande de retrait". Le juge doit rendre sa décision mardi.
Dommages et intérêts
La plainte déposée vendredi pour "atteinte à la vie privée" vise à la fois le ou les photographes qui ont pris le couple royal en photo, mais aussi les médias ayant exploité ces clichés. Une plainte a été aussi déposée lundi matin au pénal devant le tribunal de Nanterre afin d'obtenir réparation. Selon l'entourage du couple princier, elle doit ensuite conduire à un procès "où des dommages et intérêts seront réclamés".
afp/ptur