La crise entre la Chine et le Japon autour des îles Senkaku compte désormais un troisième acteur. En effet, selon le porte-parole du gouvernement japonais, Osamu Fujimura, huit navires des garde-côtes taïwanais accompagnés d'une quarantaine de bateaux de pêche se trouvaient dans cette zone à 9h00 locales (2h00 en Suisse).
"Nous n'excluons pas de répondre si le Japon fait usage de la force", avait déclaré lundi au Parlement taïwanais le chef des garde-côtes du pays, Wang Chin-wang.
Une situation qui se complique
Selon le quartier général des garde-côtes japonais à Tokyo, il s'agit de la plus grande intrusion depuis celle de 1996 qui avait réuni une quarantaine de navires taïwanais et de Hong Kong.
L'intrusion d'un troisième acteur dans ce que le Japon considère comme son territoire risque en tout cas de compliquer la situation qui met aux prises Tokyo et Pékin depuis des mois. Outre les garde-côtes japonais et les navires taïwanais, quatre bateaux de surveillance maritime et deux navires de l'administration des pêches chinois croisent à la limite des eaux territoriales japonaises.
Outre leur indéniable valeur stratégique, ces îles pourraient receler des hydrocarbures dans leurs fonds marins. La tension a brusquement grimpé début septembre, lorsque le gouvernement japonais a racheté trois d'entre elles à leur propriétaire privé nippon.
agences/hend
La Chine annonce la mise en service de son premier porte-avions
La Chine a annoncé mardi la mise au service actif de son premier porte-avions, dans un contexte de fortes tensions territoriales en mer de Chine orientale avec le Japon.
"Ce matin le premier porte-avions chinois, le Liaoning, a été officiellement admis au service actif", a indiqué dans un communiqué le ministère chinois de la Défense, en annonçant ainsi avoir baptisé le navire, construit à partir d'une coque fabriquée en ex-URSS, du nom d'une province du nord-est de la Chine.