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Accrochages entre forces de l'ordre et manifestants à Paris

Psa
Des salariés de PSA Peugeot Citroën (ici lors d'une manifestation le 20 septembre 2012), Sanofi ou encore Arcelor-Mittal ont répondu présent à l'appel de la CGT.
Des échanges de projectiles et de gaz lacrymogène entre manifestants et forces de l'ordre sont advenus mardi à Paris. Environ un millier de personnes se sont rassemblées devant le Salon de l'automobile pour dénoncer les plans sociaux. Ailleurs en France, des dizaines de milliers de Français ont manifesté.

Les accrochages se sont multipliés mardi matin devant le Mondial de l'automobile, Porte de Versailles à Paris, entre des manifestants dénonçant les plans sociaux et les forces de l'ordre.

Fusées d'alerte contre gaz lacrymogène

Alors qu'environ un millier de manifestants répondant à l'appel de la CGT et de Solidaires étaient rassemblés devant le Salon pour défendre l'emploi et l'industrie, plusieurs dizaines d'entre eux ont jeté des projectiles divers, dont des fusées d'alerte et des bouteilles, sur les forces de l'ordre qui interdisaient l'entrée du Mondial.

Les policiers ont répondu par plusieurs tirs de gaz lacrymogène et un gendarme mobile a chuté à terre au milieu des manifestants devant la porte principale au cours d'une bousculade.

Les forces de l'ordre se sont réfugiées derrière les grilles de l'entrée principale que des manifestants ont réussi à enfoncer en utilisant une guérite comme bélier, avant d'être dispersées dans un nuage de gaz lacrymogène.

Quelque 90'000 personnes à Paris

Le rassemblement avait commencé dans le calme vers 10h30 avec la présence de salariés de PSA Peugeot Citroën, de Sanofi ou encore Arcelor-Mittal. Le premier incident a commencé vers 11h lorsque des ouvriers de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit cesser son activité, ont tenté une première fois de forcer l'entrée du Salon de l'automobile.

A la mi-journée, des centaines de gendarmes mobiles et de CRS casqués étaient visibles tout autour du Parc des expositions de la Porte de Versailles, tandis que les manifestants étaient toujours sur place, avec un rassemblement noyé dans la fumée des torches d'alerte.

La CGT a compté 90'000 personnes défilant de la place d'Italie à la gare Montparnasse dans l'après-midi, tandis que la préfecture de police évoque seulement 11'000 manifestants.

sipa/char/olhor

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Dizaine de milliers de Français dans la rue

Des dizaines de milliers de personnes sont descendues mardi dans les rues des grandes villes françaises à l'appel de la Confédération générale du travail (CGT). Elles protestaient contre la politique d'austérité et les plans sociaux, sur fond de morosité économique.

La CGT a mobilisé ses troupes pour la première fois depuis le retour des socialistes au pouvoir avec l'ambition de peser sur les négociations qui viennent de commencer avec le patronat sur la sécurisation de l'emploi. Elle a ainsi organisé des manifestations à Bordeaux, Clermont-Ferrand, Epinal, Lyon, Marseille, Rennes, Toulouse et Paris.

L'appel de la CGT a été aussi entendu par les dockers du Havre (nord-ouest). Le second port français après Marseille (sud) était fortement perturbé par une grève de 24 heures, suivie par la totalité des 2400 dockers et par une grande partie des 1200 agents portuaires, selon la CGT.