Ancien numéro deux du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), Peter Maurer se dit ravi des multiples facettes que lui offre son nouveau travail dans lequel se conjuguent diplomatie, management et visite de terrain. Le patron de l'organisation est cependant préoccupé par ce qu'il appelle "la politisation de l'humanitaire". Il compte bien défendre les principes d'indépendance, de neutralité et d'impartialité du CICR.
Protéger les populations qui souffrent
La question centrale, dit le nouveau président, ce sont les réponses à trouver aux défis urgents. "Tout doit être ramené au mandat central qui est l'aide, la protection des populations qui souffrent de conflits armés."
Au sein du monde de l'humanitaire, Peter Maurer a l'ambition que le CICR reste une organisation-clé, d'importance. Il souhaite que cette organisation "ne se gêne pas de coopérer avec les autres et, en même temps, reste fidèle à son identité et à sa spécificité."
oang