Des rebelles syriens ont montré à un journaliste de l'AFP les restes de bombes à sous munitions qui auraient été larguées sur la ville de Maaret al-Noomane, où plus de 40 personnes sont mortes hier. (Lire également: Un raid de l'aviation syrienne fait plusieurs morts à Maaret al-Noomane)
L'ONG Human Rights Watch (HRW) a également accusé l'armée syrienne de recourir à ces armes internationalement bannies, alors que le régime affirme ne pas en posséder.
Les reste de la bombe portaient des inscriptions en alphabet cyrillique sur l'une de ces ailettes, laissant supposer une origine russe. Jeudi, le même journaliste a vu un chasseur-bombardier Sukhoï de l'armée de l'air du régime larguer ce type d'engins sur les positions rebelles en périphérie est de la ville.
Zones habitées et ligne de front
La bombe a éclaté dans le ciel comme un feu d'artifice, ses sous-munitions s'abattant sur le sol dans des traînées de fumée blanche.
L'aviation syrienne fait usage de ces bombes sur la zone depuis une vingtaine de jours, a affirmé l'un des commandants militaires de Maaret al-Noomane, Raëd Mandil. Les chasseurs-bombardiers les larguent sur les zones habitées et sur la ligne de front, a-t-il précisé.
afp/mre