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Journée meurtrière en Syrie pour le régime et les rebelles

Un jeune homme est extrait des décombres d'un bâtiment détruit par l'aviation syrienne à Deraa, dimanche 4 novembre.
Un jeune homme est extrait des décombres d'un bâtiment détruit par l'aviation syrienne à Deraa, dimanche 4 novembre.
Au moins 50 membres des forces pro-régime ont péri lundi dans un attentat suicide à la voiture piégée dans la province de Hama. Au nord-ouest du pays, plus de 20 rebelles ont été tués dans un raid de l'armée de l'air.

Au moins 50 membres des forces pro-régime ont péri lundi dans un attentat suicide à la voiture piégée dans la province de Hama, dans le centre de la Syrie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

L'ONG a précisé que l'opération suicide avait été menée par un combattant du Front Al-Nosra, un organisation islamiste radicale qui a revendiqué la plupart des attentats en Syrie depuis le début de la révolte en mars 2011.

Deux morts, selon l'agence officielle

L'agence officielle Sana, citant une source officielle, a fait état de son côté d'un attentat suicide avec une voiture piégée bourrée d'une tonne d'explosifs. Selon elle, l'explosion n'a tué que deux civils et en a blessé dix autres.

Un autre attentat a été perpétré à Damas, dans le quartier de Mazzé qui abrite des ambassades et des sièges de la Sécurité, blessant plusieurs civils, selon Sana.

Pertes rebelles à Idleb

Les rebelles ont également essuyé de lourdes pertes au cours de cette journée particulièrement meurtrière: ils ont perdu, toujours selon l'OSDH, au moins 20 hommes dans un raid aérien sur la province d'Idleb, où le régime semble décidé à mettre à profit son principal atout: ses avions qui maîtrisent seuls le ciel.

L'authenticité des informations que fournit l'Observatoire syrien des droits de l'Homme est toutefois à prendre avec prudence, car les informations ne sont pas vérifiées par des sources indépendantes, en raison des restrictions imposées par les régime à la presse internationale et indépendante.

agences/mre

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Dépôt du Croissant-Rouge brûlé

Autre victime des violences lundi, les civils, qui ont vu brûler à Alep le principal entrepôt du Croissant-Rouge et partir en fumée des stocks entiers de couvertures pour l'hiver, de nourriture et de produits pour nourrissons.