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Un haut responsable syrien a été tué par une bombe à Damas

Cette photo de l'agence officielle syrienne SANA montre la carcasse d'une voiture incendiée. [SANA]
Cette photo de l'agence officielle syrienne SANA montre la carcasse d'une voiture incendiée. - [SANA]
Un juge syrien a été tué dans l'explosion d'une voiture piégée à Damas, alors que d'intenses bombardements frappent la capitale syrienne.

Un juge syrien a été tué mercredi dans la capitale Damas lors d'un attentat à la voiture piégée, a annoncé l'agence de presse officielle SANA. Selon SANA, "un groupe de terroristes" a déposé des explosifs sous la voiture du juge Abad Nadwallak, qui était garée dans le quartier de Barzeh à Damas. La bombe a été déclenchée à distance, tuant le juge sur l'instant.

Cet attentat survient alors qu'une série d'attaques cible les partisans du président syrien Bachar el-Assad. Des hommes armés ont également assassiné mardi le frère du président du Parlement syrien alors qu'il se rendait au travail.

Plusieurs personnalités syriennes ont été tuées depuis le début du conflit, dont le ministre de la Défense et trois hauts responsables des services de sécurité, le 18 juillet dans un attentat à Damas.

Bombardements à Damas

Damas était mercredi en proie à des combats, des bombardements et des attaques, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les attentats meurtriers se multipliant dans des quartiers et des banlieues peuplés en majorité d'alaouites, la minorité dont est issue le président Bachar al-Assad.

Dans le quartier de Mazzé, dans l'ouest, qui abrite des ambassades et des centres de la sécurité et visé il y a deux jours par un attentat meurtrier, des tirs d'obus de mortier ont tué trois civils et blessé douze personnes, toujours selon l'OSDH basé à Londres.

Plus de 36'000 personnes ont été tuées depuis le début de ce conflit civil qui a éclaté en mars 2011.

agences/vkiss

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Appel au calme du pape

Le pape Benoît XVI a lancé mercredi un "appel" à toutes les parties en Syrie pour qu'il soit mis fin à "l'immense souffrance" et que soit recherchée une solution de paix, en indiquant qu'il avait envoyé un émissaire au Liban à la place d'une mission de cardinaux prévue en Syrie.

"Hélas", a-t-il dit, les circonstances en Syrie "n'ont pas rendu possible" l'envoi d'une mission de cardinaux en Syrie même, a-t-il admis lors de l'audience hebdomadaire sur la place Saint-Pierre. L'émissaire, le cardinal guinéen Robert Sarah, se trouve déjà au Liban, a-t-il dit.