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Barack Obama souhaite que les riches Américains paient davantage d'impôts

Barack Obama lors de sa première allocution depuis sa réélection à la présidence des Etats-Unis, le 6 novembre dernier. [Kevin Lamarque]
Barack Obama lors de sa première allocution depuis sa réélection à la présidence des Etats-Unis, le 6 novembre dernier. - [Kevin Lamarque]
Lors d'une allocution à la Maison Blanche, le président américain Barack Obama a souligné vendredi qu'il était indispensable que "les Américains les plus riches paient un peu plus d'impôts" pour réduire le déficit.

Lors de sa première allocution à la Maison Blanche après sa réélection de mardi, le président Américain Barack Obama a soulignée vendredi la nécessité que "les Américains les plus riches paient un peu plus d'impôts" pour parvenir à une réduction du déficit.

"Nous ne pouvons pas simplement couper dans les dépenses pour revenir à la prospérité. Si nous voulons sérieusement réduire le déficit, il nous faut combiner des coupes avec des recettes", a-t-il affirmé.

Il a annoncé qu'il allait inviter les chefs de file démocrates et républicains du Congrès à des discussions la semaine prochaine pour trouver les moyens de sortir de l'impasse budgétaire aux Etats-Unis.

Des tensions qui s'amplifient

Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a de son côté réitéré vendredi son opposition à toute hausse d'impôts sur les ménages les plus aisés.

Son inflexibilité fait monter la tension alors que la bataille de la dette s'engage. "Le problème d'une augmentation des impôts sur les Américains les plus riches est que plus de la moitié d'entre eux sont des patrons de petites entreprises", a-t-il déclaré deux heures avant l'allocution du président.

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ats/hend

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L'UE pour un accord de libre-échange avec les Etats-Unis

La Commission européenne a plaidé vendredi pour la conclusion d'un accord de libre-échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis. Bruxelles estime qu'un tel accord favoriserait la reprise en Europe. "Maintenant, il est temps d'agir", a déclaré le commissaire européen chargé du Commerce, Karel De Gucht, devant le Congrès des libéraux démocrates européens à Dublin.

Trois jours après la réélection du président Barack Obama, Karel De Gucht a estimé que les deux blocs qui représentent environ la moitié de la production de richesse mondiale et près d'un tiers du commerce mondial, devaient enfin ouvrir des négociations pour un accord de libre-échange. Un tel accord est évoqué depuis des années. Un groupe de travail a d'ailleurs été mis en place il y a un an, mais la décision politique de lancer les négociations n'a pas encore été prise.