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Le scandale de la CIA n'a "pas affecté la sécurité des USA", assure Barack Obama

Barack Obama lors de sa première conférence de presse depuis sa réélection le 6 novembre dernier. [REUTERS - Larry Downing]
Barack Obama lors de sa première conférence de presse depuis sa réélection le 6 novembre dernier. - [REUTERS - Larry Downing]
Lors de sa première conférence mercredi depuis sa réélection le 6 novembre, Barack Obama a affirmé que le scandale qui a coûté sa place au chef de la CIA, David Petraeus, n'avait a priori pas eu de conséquences sur la sécurité nationale des Etats-Unis.

Le scandale qui a frappe actuellement la CIA et qui a coûté la place de son chef David Petraeus et mis en cause le commandant des forces de la coalition en Afghanistan, le général John Allen, n'a pas affecté la sécurité des Etats-Unis (lire: L'affaire Petraeus éclabousse le commandant de l'OTAN en Afghanistan ). C'est ce qu'a affirmé le président américain Barack Obama lors de sa première conférence de presse depuis sa réélection le 6 novembre.

"Je n'ai aucune preuve à l'heure actuelle, d'après ce que j'ai vu, du fait que des informations secrètes aient été divulguées qui auraient des conséquences négatives sur notre sécurité nationale", a-t-il déclaré. Il a toutefois souligné qu'une enquête était en cours. "Je ne veux pas faire de commentaires sur les détails de l'enquête", a-t-il ajouté.

Prêt à reconnaître l'opposition syrienne

Il a par ailleurs affirmé qu'il n'était pas prêt à reconnaître l'opposition syrienne comme gouvernement en exil tout en se disant "encouragé" par l'unification des opposants (lire: L'opposition syrienne s'unit pour mieux combattre le régime de Damas ).

A propos de l'Iran, il a déclaré qu'il restait une "fenêtre" pour résoudre la crise sur son programme nucléaire, et promis des efforts diplomatiques à cet effet dans les mois à venir, sans confirmer de pourparlers bilatéraux.

Ouvert au compromis avec les républicains

Sur le plan intérieur, Barack Obama s'est dit mercredi "ouvert au compromis" avec l'opposition républicaine pour trouver une solution qui permette aux Etats-Unis de sortir de l'impasse budgétaire (lire: Crise de la dette ).

Le président américain a également défendu "le travail exemplaire" de son ambassadrice à l'ONU Susan Rice, citée comme possible secrétaire d'Etat et qui a été brocardée par les républicains pour ses déclarations après l'attaque du consulat de Benghazi, en Libye (lire: L'ambassadeur des Etats-Unis et trois fonctionnaires tués en Libye ).

agences/hend

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