Barack Obama a atterri dimanche à Bangkok, en Thaïlande, pour une première étape d'une tournée censée marquer le rééquilibrage vers le continent asiatique de la diplomatie américaine.
Cette tournée le mènera en particulier en Birmanie pour une visite historique. Il deviendra en effet, dès lundi, le premier président américain en exercice à se rendre à Rangoun, l'ancienne capitale d'un pays connu pour la dureté de son régime militaire et désormais engagé dans un solide processus de démocratisation (lire: Les Etats-Unis lèvent les restrictions aux importations de biens birmans ).
De la Thaïlande au Cambodge
Barack Obama doit également avoir une audience avec le roi de la Thaïlande Bhumibol Adulyadej, plus ancien monarque en exercice dans le monde. Il rencontrera ensuite la Première ministre Yingluck Shinawatra, pour des discussions notamment sur la lutte contre le trafic de stupéfiants et le terrorisme.
Le président doit ensuite se rendre lundi soir à Phnom Penh, capitale du Cambodge, pour le sommet de l'Asie de l'Est.
Des bases vitales
Lors de son premier mandat, Barack Obama a fait de l'Asie-Pacifique le "pivot" de sa diplomatie, supposant une plus grande coopération militaire avec l'Australie, la Thaïlande et le Vietnam, ainsi qu'un redéploiement de la plus grande partie de la flotte américaine vers l'Océan pacifique d'ici 2020.
Les bases aériennes et ports de Thaïlande sont en effet vitaux pour le réseau militaire américain, et le Pentagone y mène chaque année des exercices, dont l'opération "Cobra Gold" qui a impliqué l'an dernier 13'000 soldats de 24 pays.
afp/hend