François Fillon a accepté mardi la proposition de Jean-François Copé d'un référendum militant sur la question de revoter au non pour la présidence de l'UMP, sous réserve que cette consultation soit organisée "dans des conditions d'impartialité", a annoncé le député filloniste Philippe Goujon.
Suite à "l'action déterminante de Nicolas Sarkozy", qui a demandé et obtenu que François Fillon et Jean-François Copé se rencontrent, François Fillon "accepte un référendum tel que le lui a proposé Jean-François Copé, évidemment à condition que ce référendum soit organisé dans des conditions qui garantissent l'impartialité du vote", a déclaré le député-maire du XVe arrondissement de Paris, interrogé à l'Assemblée nationale.
Indépendance de l'organisateur du scrutin
Pour remplir ces conditions, ce référendum devrait être organisé "en dehors de l'UMP, par le moyen d'une société indépendante et, pour que ce soit fait très rapidement (...), par internet", a-t-il encore précisé.
Jean-François Copé a proposé mardi à François Fillon d'organiser ce scrutin qui pourrait se tenir sur internet.
Contrepartie exigée par Copé
Jean-François Copé, qui a rencontré mardi François Fillon dans son bureau à l'Assemblée nationale, a demandé "en contrepartie" que l'ancien Premier ministre abandonne l'idée de créer un nouveau groupe parlementaire, baptisé "Rassemblement-UMP". Lire: François Fillon créée son propre groupe parlementaire
sipa/moha/olhor