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Le chef du gouvernement italien Mario Monti va démissionner

Mario Monti avait déclaré en juillet que la révision des dépenses publiques permettrait d'économiser "4,5 milliards en 2012, 10,5 milliards en 2013 et 11 milliards en 2014". [KEYSTONE - Riccardo De Luca]
Mario Monti a fait part de son intention de démissionner samedi au président italien Giorgio Napolitano. - [KEYSTONE - Riccardo De Luca]
Mario Monti, le président du Conseil italien a déclaré samedi qu'il allait démissionner sitôt la loi sur la stabilité adoptée, jugeant impossible de poursuivre son mandat. Cette annonce suit celle de l'ex-chef du gouvernement Silvio Berlusconi de se présenter aux élections législatives 2013.

Le président du Conseil italien Mario Monti a déclaré samedi au président Giorgio Napolitano qu'il avait l'intention de présenter sa démission dès que le Parlement aura accepté la "loi de stabilité", a indiqué un communiqué du Quirinal, la présidence de la République. Le chef du gouvernement s'est entretenu pendant plus d'une heure samedi soir avec le président italien.

Mario Monti "ne juge pas possible de poursuivre son mandat et a manifesté en conséquence son intention de présenter sa démission", indique le communiqué, qui fait suite à l'annonce de Silvio Berlusconi qu'il va se présenter aux prochaines élections législatives du début 2013.

Décision irrévocable

Mario Monti "vérifiera le plus vite possible" si les forces politiques qui n'entendent pas assumer la responsabilité d'"une crise aux conséquences plus graves, aussi au niveau européen", sont prêtes à "contribuer à l'approbation de la loi de stabilité budgétaire dans des délais brefs", indique le communiqué.

"Aussitôt après, le président du Conseil fera en sorte, une fois que le Conseil des ministres aura été entendu, de formaliser sa démission irrévocable et de la remettre dans les mains du chef de l'Etat", ajoute le texte.

agences/olhor

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Berlusconi candidat aux législatives 2013

L'ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a annoncé officiellement samedi à Milanello, près de Milan, sa candidature aux prochaines élections législatives en Italie."J'entre en scène pour gagner", a-t-il dit à quelques journalistes italiens. Ce sera ainsi sa sixième candidature au poste de Premier ministre.

Le "Cavaliere", 76 ans, avait annoncé fin octobre qu'il renonçait à se présenter au poste de chef du gouvernement. Mais mercredi soir, il assurait être "assailli de demandes des siens pour revenir au premier plan", ajoutant vouloir sauver une "Italie au bord du précipice", minée par le chômage et l'alourdissement de la fiscalité.

En pleine crise des marchés européens, le "Cavaliere" avait accepté il y a un an de s'effacer pour permettre au gouvernement de techniciens de Mario Monti de parer aux menaces financières contre l'Italie. Le centre droit avait soutenu comme le centre gauche le gouvernement Monti.