Le président égyptien Mohamed Morsi a demandé à l'armée d'assurer la sécurité jusqu'à l'annonce du résultat du référendum prévu samedi sur un projet controversé de Constitution. Il lui a notamment donné le pouvoir d'arrêter des civils.
"Les forces armées appuient les services de police en complète coopération avec elles pour préserver la sécurité et protéger les installations vitales de l'Etat, pour une période temporaire jusqu'à l'annonce du résultat du référendum sur la Constitution", selon un décret publié au Journal officiel et prenant effet lundi.
"Les officiers et sous-officiers des forces armées participant aux missions de préservation de la sécurité et de protection des installations vitales de l'Etat (...) ont tous les pouvoirs d'arrestation judiciaire", poursuit le décret publié au journal officiel.
Appels à manifester mardi
Deux coalitions rivales ont appelé à manifester mardi en Egypte, l'une, islamiste, pour appuyer le référendum constitutionnel contesté prévu samedi, l'autre, de tendance libérale et de gauche, pour exiger son annulation.
ats/afp/vtom