Le pape Benoît XVI envoie son premier tweet
Le pape Benoît XVI a publié son premier commentaire mercredi sur Twitter. Des premiers mots où il donne sa "bénédiction à tous". Il répondra à trois questions parmi les milliers de messages reçus, dont beaucoup sont peu sérieux.
Le pape Benoît XVI, dans son tout premier tweet envoyé mercredi depuis le Vatican, s'est dit heureux d'entrer en contact avec les utilisateurs de Twitter dans le monde entier, leur donnant sa bénédiction. "Chers amis, j'ai la joie d'entrer en contact avec vous à travers Twitter. Merci pour votre réponse généreuse. Je vous bénis tous de grand coeur", a écrit le pape dans son premier message sur son compte @pontifex.
Le pape "enverra des perles de sagesse que lui inspirera son coeur", a indiqué Greg Burke, le nouveau conseiller en communication du Vatican. Le pape répondra mercredi à trois questions sur les centaines de demandes qui lui sont parvenues depuis l'ouverture de son adresse il y a une semaine.
Le fil twitter du pape Benoît XVI
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moha/agences
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Peu de questions sérieuses adressées au pape
Parmi les milliers de "tweets" adressés au pape, nombreux sont ceux qui ont un ton critique ou sarcastique, faisant parfois allusion aux scandales pédophiles qui ont ébranlé l'Eglise ou à ses positions en matière de contraception.
Selon le site Vatican Insider, qui révèle les conclusions de l'étude réalisée par la société "Expert System", spécialisée sur les logiciels linguistiques italiens, seule une minorité des utilisateurs a adressé "des questions sérieuses" ou soulevé "des questions importantes, démontrant un désir de dialoguer".
La plupart des questions adressées au pape sont "peu pertinentes, ironiques et parfois offensantes", indique cette étude réalisée en Italie sur 20'000 messages.
Dans ces "tweets" italiens, quand la question des enfants était le thème des demandes, les termes les plus cités se sont référés à la pauvreté ("Afrique", "manger", "affamés", "or", "Tiers-Monde") mais aussi à la pédophilie ("violer", "frapper", "violenter").
Mais le Vatican ne devrait pas s'en offusquer. Interrogé sur les risques de réactions hostiles sur Twitter, Greg Burke, le nouveau conseiller en communication du Vatican, avait souligné que le réseau social est "un libre marché des idées et c'est une bonne chose".